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Henri Saint-JamesSous Directeur de la Justice University
Lun 24 Juil 2023 - 23:47
ft. Justice Universty
Cour de la Justice University
Il s’observait dans le miroir qui trônait gracieusement, fixé à l’un des murs. Son bureau était parfaitement agencé, permettant de prévoir de nombreuses situations et lors de rendez-vous officiel, il appréciait pouvoir vérifier la prestance de ce qu’il dégageait, la vue de sa tenue impeccablement tirée et cintrée. Ses cheveux, longs, étaient coiffés en arrière, dégageant entièrement son visage. Ses iris, elles, demeuraient parfaitement stables. Le temps était au rendez-vous, en cette journée de rentrée - ou bien était-il le responsable de cette météo propice à une cérémonie d’ouverture qui dicterait le ton de l’année à venir. En ce jour, il devait faire preuve du devoir de représentation inhérent à sa fonction, laissant à sa camarade directrice le soin de se faufiler entre les rangs. Le personnel entier de l’université s’était démené afin de créer un contexte propice à l’accueil des nouveaux venus, et au retour de ses plus anciens élèves. Notamment, quelques héros - anciens élèves de la J.U. - avaient été conviés, dans l’optique de montrer à quel point le complexe favorisait le développement des talents. Cette journée avait pour ambition d’être un événement, et c’est en ce sens que la direction de l’établissement avait travaillé - depuis quelques décennies, devenue université publique, mais ayant conservé un certain prestige, il était du devoir de ceux qui y travaillaient de promouvoir une certaine forme d’excellence. Promouvoir un parcours toujours existant, malgré la volonté d’étendre cet enseignement même à ceux qui n’en auraient pas forcément les moyens.

S’élançant d’un pas fluide, le sous-directeur arpenta les couloirs de cette école dans laquelle il fut lui-même élève. Les locaux avaient grandement changés depuis la dizaine d’années écoulée, s’étant grandement modernisés. Lui-même avait été école quand l’école était déjà publique, mais ce changement était récent, alors le nombre d’élèves admis ne fut pas grandement accrus aux premiers abords. Alors qu’aujourd’hui, des élèves de tous les horizons, de tous les États-Unis d’Amérique, affluaient pour y faire leur cursus héroïque.

Henri parvint au lieu de rassemblement, la cour, où se dressait une imposante estrade, destinée au corps éducatif de toute l’université. Un micro était disposé au centre de la pièce, et en arrière, d’imposants haut-parleurs y étaient reliés. Arrivant aux abords de la scène, il monta une à une les marches qui le menèrent en hauteur, surplombant les lieux et les élèves, debout face à lui. « Je vous souhaite à tous la bienvenue à la Justice University. » Sa voix s’imposa dans l’air, projetée par les haut-parleurs, multipliée par leur puissance. Le brouhaha des élèves cessa, et se fut comme si le temps s’était arrêté. « Certains m’ont rencontré lors d’entretiens préalables pour évaluer vos dossiers, pour les autres, je me présente : je me nomme Henri Saint-James, sous-directeur de la Justice University. Vous me croiserez tout au long de l’année lors des divers événements organisés par l’établissement. » Il marqua une courte pause, observant l’assemblée. « Comme cela vous a été expliqué au sein de vos dossiers d’inscription, vous serez toutes et tous répartis au sein de différentes classes. L’académie étant grande pour un nouveau venu, sachez qu’un système de mentorat est proposé et que les premières années pourront être trouvés de l’aide auprès des deuxièmes années. » La vois du sous-directeur portait loin, grâce au micro qu’il employait. Sa voix, à la fois dure mais pourtant empathique, une voix qui inspirait la confiance. Il prit quelques instants, laissant le soin aux élèves, principalement nouveaux, d’absorber les informations. « Sachez que le cursus qui vous attend sera dur, mais vise à faire de vous la crème des héros. Comme vous le savez probablement déjà, ceux qui sortent de cette université ont un avenir assuré. Le corps enseignement et moi-même nous assurons de la qualité des enseignements qui vous sont prodigués, mais nous vous demandons un investissement que vous n’avez pas connus dans votre parcours antérieur. » Un nouvel instant de pause. Une nouvelle seconde d’écoute. « Si vous avez un quelconque problème, sachez que mon bureau vous est ouvert, si vous ne me trouvez pas parcourant les couloirs d’université. Cette première journée vous permettra de vous approprier les lieux, et surtout, de faire connaissance entre vous. Ainsi, je vous souhaite à tous une bonne chance, et que votre parcours soit à la hauteur de vos ambitions. » Henri inclina quelques instants la tête, avant de tourner les talons, ces derniers effectuant un claquement léger sur le sol. Il s’avança vers le corps enseignant et salua ces derniers brièvement. Il croisait constamment ces derniers, et connaissaient la plupart depuis longtemps.
Henri Saint-James
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Caleb X. BerryHéroïque - 2ème année
Mar 25 Juil 2023 - 8:35

Rentrée scolaire à la

Justice University

Feat la JU


Une première année s'était écoulée à la Justice University, et c'est bien évident que la nouvelle suivit pour notre étudiant en héroïque, Zayn Samuel Lautney. Si l'an passé a été difficile au vue des circonstance, cela ne l'a pas freiné dans son apprentissage et le voilà désormais engagé pour la suite de son cursus. Bon bien sûr qu'il connait déjà le fameux discours de début de rentrée, mais cela ne l'a pas empêché de venir, légèrement pomponné et en forme à la cérémonie et tout ce qui s'en suit. La différence étant que cette année, il est seul, ses parents originaires du Canada n'ayant pas pu faire le déplacement pour des raisons professionnelles. Au final ce n'est pas plus mal, au moins il a la paix de ce côté là et peut profiter de l'instant et rencontrer peut être de nouvelles personnes.

Il s'est alors rendu dans la cours comme bon nombre d'élève et s'est rangé du côté de ceux qui ont partagé la première année avec lui. Sa posture est nonchalante, les mains dans les poches de son pantalon, la veste ouverte sur un t-shirt, mêlant un côté habillé à un côté plus décontracté ce qui lui convient totalement et lui donnait un air moins austère que la plupart des gens qu'il a pu croiser jusque là. Et heureusement, si l'incident de l'an passé continue de le suivre, les gens semblent avoir mis de l'eau dans leur vin et sont moins sujet à le lui rappeler, bien que certains ne savent toujours pas tenir leur langue. Mais ça il s'en fiche, il a fini par forger une carapace et ne semble plus réellement atteint par ces remarques-là.

Il reste toutefois plutôt silencieux, dans son coin à attendre que cela se passe, écoutant attentivement les paroles du sous-directeur, et observe chaque nouvelle tête, ne se mêlant pas trop aux autres pour l'instant. Zayn n'est de toutes façon pas réputé pour être le genre à faire le premier pas et il ne fait que rarement confiance aux autres, bien qu'il ne soit pas non plus insensible à l'amitié et autre, bien entendu. Juste qu'il faut le mériter, rien de plus ! Afin tout de même de ne pas passer pour quelqu'un qui fait la tête, il arbore un léger sourire et salue quand même ceux qui passent, et discute volontiers avec les enseignants et les quelques étudiants curieux qu'il peut croiser.
Zayn s'exprime en #383e42
Caleb X. Berry
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Camille LaurierSoutien - 2ème année
Mar 25 Juil 2023 - 10:50
Parmis les choses qui stressaient Camille, tant au niveau personnel que plus généralement, il y avait beaucoup de choses. L’ennuis et l’inactivité, par exemple. Étaient deux compagnons d’infortunes, souvent fourré ensemble, que la mécanicienne ne pouvait pas supporter. Elle se retrouvait alors à bidouiller avec n’importe quoi a sa portée, et si une telle place existait dans le livre des records, elle détiendrait sans doute la première place dans les plus grands châteaux de carte construits en tournant en rond dans une chambre en se rongeant les ongles.
L’école, pour des raisons différentes, en était une autre.
Déja, elle n’y avait été que lorsqu’elle était plus jeune. A l’époque ou la guerre avait été trop loins pour l'empêcher de vivre normalement. Ensuite, parce que malgré son année passée à San Francisco, les groupes sociaux avaient tendance à ne pas trop savoir ou la mettre.
Mais cette fois, elle avait une idée parfaite pour bien démarrer l'année. Quelque chose qui amuserais la galerie et qui laisserais un bon souvenir a tout le monde ! ça ne pouvais pas rater.

Cependant, dans un effort de bonne volonté, et poussée par DAV, la jeune fille s'était rendue à la JU vêtue presque élégamment, pour assister a la cérémonie d’accueil. son corps était couvert d’une chemise blanche rentrée dans un pantalon rouge vif mais élégant. Une manche manquait du côté gauche de la chemise pour y laisser passer l’épais bras métallique, mais la coupure dans le vêtement était propre et nette. Le pantalon quand a lui, plutôt proche du corps, n'avait pas suivi le même traitement, et se retrouvais compressé au niveau de son tibia gauche par la seconde prothèse.  

D’une oreille distraite, elle avait écouté le petit discours du sous-directeur. Ce dernier présenta rapidement l’université ainsi que ses objectifs.Si son discours n’avait rien de spécial, c’était son attitude sur scène qui avait retenue l’attention. L’homme - plutôt beau gosse, remarqua au passage l’étudiante - avait une posture ainsi qu’un regard imposant au naturel, et donnait envie d’être écouté. Il y avait quelque chose de motivant, dans ce serieux un peu coincer que présenta le sous directeur.
Malheureusement, Camille n’était pas le genre de personne qu'il était bon de trop motiver.

LA J UUUUU LETS GOOOOO!
s’exclama joyeusement Camille a la fin du discours, dénotant franchement avec les applaudissements polis dont se contentaient la plupars.
WOOP WOOP !
Sitôt que ces mots furent prononcés, elle leva joyeusement le bras en l’air, tirant au-dessus de la foule une petite balle qui émis une explosion discrète, presque comparable a un pétars explosant dans un gros cousin de plume, et rependant une jolie fumée orangée au dessus des élèves, arrachant quelques réactions enthousiastes autour d’elle. Réactions qui ne durrairent pas longtemps cependant, les élèves les plus lucide s’écartant rapidement lorsque la jeune femme, ramenant son bras a elle, s’exclama “AH MERDE !”. S'en suivis quelques secondes plus tard d’une seconde explosion étouffée au niveau du sol qui avait directement pris à l'intérieur semblait-il, du bras de la jeune étudiante. Le second fumigène répandit une épaisse fumée bleu pâle autour d’elle et des quelques élèves qui ne s’étaient pas écarter, tous se retrouvant soudain couvert d’une fine poudre bleue à l'odeur sucrée.

PBRAAAA!
Cria la rouquine en sortant du nuage,  complètement tachée de bleu, balayant la fumée de la main en toussant bruyamment. accueillis par des rires tant que des regards accusateurs, voire carrément désapprobateurs.
Un petit haut parleur bon marché situé sur le bras de Camille, grésillant légèrement a cause des particules bleue a l’intérieur du mécanisme, laissa entendre une voix masculine élégante, pourvue d'un discret accent anglais.
“Je t’avais dit que mettre des feu d’artifice aussi fragile dans le compartiment des grenades utilitaire était une mauvaise idée.

*Tousse* SILENCE DAV2 ! TU *Tousse* *Tousse* PERTURBE MON ESPRIT *Tousse* CRÉATIF !”
Camille Laurier
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Nikolaï Chernoff
Jeu 27 Juil 2023 - 18:06
Bienvenue à la Justice University… J’ai à peine entendu les premiers mots sortir de la bouche de notre sous-directeur que je m’endormais déjà sur place. Après 3 ou 4 ans ici, n’importe qui finirait par s’endormir sous le discours d’Henry. Oui, la première fois, c’est intéressant, imposant et ça attire le regard, mais une fois assez habitué à lui, c’était comme le bruit des vagues, idéal pour s’endormir. J’imagine qu’il se voulait empathique et aimable… Mais c’était pareil à chaque année, donc ça finissait juste par perdre de la valeur honnêtement. Enfin bon ! Je ne vais pas cracher sur son travail, je n'aurais pas la force de faire la moitié de ce qu’il fait sur le coup. Je ne suis pas du tout fait pour parler aux foules sans juste dire des conneries sous le stress.

Heureux qu’il ne commence pas à répéter le ROI de l’école, je commence à dormir les yeux ouverts, mais restant parfaitement droit. Il n’y avait que mes yeux qui se refermaient alors que je pensais à ma soirée d’hier. Prof était déjà un boulot qui me tuait physiquement, alors mélanger ce boulot à mon travail de héros, je commençais doucement à m’alimenter juste en café. Ça ne vaut pas un bon shot de n’importe quel alcool fort, mais ça me tenait éveiller.

Finalement, je me réveille alors que le bruit des vagues s’arrêtait et que les talons d’Henry claque au sol. Je ne pense pas qu’il a fait cela pour moi, mais merci à lui. Mmmmh, si c’était la directrice qui faisait le discours de la rentrée… Est-ce que je resterai suffisamment réveillé ? Est-ce qu’elle m’endormirait ? Je regarde rapidement la foule d’élèves me demandant où elle se trouvait. J’avoue que je lui avais jamais demandé pourquoi elle se mêlait aux élèves comme ça. C’était bien le genre de truc sur quoi il ne fallait pas trop s’attarder.

La foule applaudit leur sous-directeur et celui-ci nous salua à son tour. Faisant genre que je ne dormais pas, je lui réponds d’un simple mouvement de tête. La foule semblait étonnamment heureuse, j’imagine que j’étais aussi dans le même état qu’eux… Enfin, dans l’état de ceux qui sont calmes. Je pouvais déjà voir plus d’une personne dans la foule faire des conneries comme une élève qui jouait déjà avec des pétards, c’était dangereux et elle risquait de causer des problèmes… Mais je ne préfère pas intervenir. C’est pareil à chaque début d’année, les élèves sont enthousiastes, il n’y a aucune raison de les interrompre.

Souriant très légèrement, je les regarde profiter de leur premier moment dans l’école. Nostalgique… Wait… On devait faire quoi maintenant ? C’était pas à moi le discours ou la répartition des classes hein ?! J’ai rien prévu… Nan, probablement pas moi… Plus qu’à être un peu patient alors.
Nikolaï Chernoff
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Luz SierraHéroïque - 1ère année
Jeu 27 Juil 2023 - 21:44

Rentrée Scolaire


à la Justice University

Avec Luz Sierra & Plein de monde





En cette journée, il régnait une activité foisonnante aux abords de la Justice University. Moult jeunes adultes échangeaient ça et là, partageant autant leur excitation que leur appréhension quant à ce qui allait venir. En effet, pour bon nombre d’entre eux, cette journée marquait un tournant dans leur vie. C’était la rentrée, et l’établissement s’apprêtait à accueillir ses nouveaux étudiants à bras ouverts. Les officiels s’étaient donnés du mal pour rendre les locaux attrayants, les décorant de façon stratégique de manière à guider les nouveaux venus instinctivement vers la cour principale, là où allait se dérouler le traditionnel discours d’introduction les concernant.

Malgré son coté opiniâtre, Luz était loin d’être parfaitement sereine alors qu’elle contemplait sa montre au poignet en tapotant nerveusement du pied. Les minutes semblaient défiler à toute vitesse alors que paradoxalement, le bus dans lequel elle se trouvait n’avançait pas. Il peinait à se faufiler dans le trafic qui s’était densifié aux abords de la grande université héroïque.

* ¡ Dios mío ! Je vais quand même pas être en retard pour mon premier jour ?! Foutus transports en commun… ! *

Arrivée très tôt le matin à San Francisco, Luz avait déjà rencontré quelques imprévus l’ayant mis dans la panade. C'était comme si le stress coulait dans ses veines, la mettant dans un perpétuel sentiment d’inconfort. Elle avait beau s’être débrouillée pour partir dans les temps, dans de bonnes dispositions, bien habillée, toute en noire entre chemise élégante à manches courtes et jupe longue légèrement fendue sur le coté, bien peignée, légèrement maquillée et avec un sourire altier plein de confiance, elle n’en menait plus large avec tous ces contretemps qui l’avait retardée. Elle tenta de prendre de profondes inspirations pour se rasséréner, sans succès, n’arrivant au contraire qu’à émettre malgré elle de légères volutes nuageuses blanchâtres par le nez. Une manifestation de son Alter dont elle se serait bien passé. Il faisait chaud, un bébé braillait plus loin sans raison apparente depuis 10 minutes et des gens s’obstinaient à la fixer en ricanant dès lors où elle a commencé à propager des mini-nuages au desus de sa tête par frustration. C’était de pire en pire.

C’est alors qu’elle en eut assez. La mexicaine ne tenait pas à savoir si la dégradation de cet environnement pouvait aller plus loin. Elle lâcha la poignée de maintien qu’elle serrait jusqu’ici nerveusement pour se diriger vers la porte la plus proche d’elle, au milieu du bus, et appuya brusquement sur le bouton d’ouverture d’urgence.

- Désolé ! J’ai plus de temps, merci pour la course !

Luz s’élança alors sur le trottoir qui lui faisait face, sous quelques regards effarés et injonctions peu flatteuses dont elle n’eut cure. Elle vérifia juste qu’elle avait toujours bien sa besace, contenant quelques affaires importantes, puis se mit à trottiner entre les passants. Pour sûr, même si son attitude était peu urbaine, elle arriverait bien plus vite à sa destination ainsi. Et puis, de son point de vue, elle avait déjà payé son trajet, ça ne changeait rien qu’elle le termine plus tôt que prévu. Et après tout, une aspirante héroïne se doit de savoir prendre des initiatives aux moments opportuns ! Tant d’excuses qu’elle se donnait tandis qu’elle filait prestement pour finalement se retrouver quelques minutes plus tard face au glorieux portail de la fameuse université. Bien que pressée, elle s’arrêta un bref instant pour le contempler, étudiant les détails outrecuidant qui le mettait en valeur. Elle y était. Luz s’épousseta, remis sa frange en place et prit une bonne inspiration, avant de passer les portes grandes ouvertes, suivant le mouvement de foule qui commençait à se préciser. Elle n’était pas en avance, mais elle était à l’heure. N’était-ce pas l’idéal, d’être aussi ponctuelle ?

Dans la théorie, probablement. Dans la pratique, Luz se rendit compte que c’était beaucoup moins bien. La foule avait suivi le parcours prévu, débouchant sur la cour et son estrade clairement mise en valeur, là où s’attelaient le personnel de l’établissement. La jeune mexicaine était curieuse mais peinait à voir ce qu’il s’y préparait. Elle n’était pas particulièrement grande, surtout comparée à certains élèves au physique impressionnant. Luz essaya de zieuter par dessus quelques épaules avant d’abandonner pour privilégier une autre approche. Elle s’accroupit alors et se concentra sur sa respiration. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’elle ne se mette à souffler des volutes cotonneuses dont elle limita la propagation en les cerclant de ses bras. Le nuage qui se formait à même le sol gagna peu à peu de la hauteur, centimètres par centimètres jusqu’à en faire cinquantaine environ. Satisfaite, Luz bloqua sa respiration, figeant alors le nuage qui ne semblait plus bouger. La mexicaine acquiesça à elle-même et mit un premier pied dessus pour vérifier la solidité de son marchepied de fortune avant de se hisser dessus, s’octroyant ainsi une hauteur respectable pour observer la suite des cérémonies. Les bras croisés, la tête légèrement relevé, elle était fier de son petit numéro au sommet de son nuage solide.

S’en suivit le discours du vice-directeur, le fameux Henry Saint James. Il avait, pour sûr, une certaine aura. Suffisante pour inspirer le respect de Luz qui but ses paroles avec attention, laissant de coté sa tendance à l’impatience. Elle tiqua sur l’insistance qu’il eut quant à la nécessité de redoubler d’effort pour se montrer à la hauteur des attentes placées en chacune des nouvelles têtes. Le prenant presque comme un défi personnel, elle fronça les sourcils, agacée, puis finit par se détendre et applaudir quand il eut terminé son allocution.

* Ils verront tous. En temps voulu… d’ailleurs ? Ce n’est pas la directrice qui nous accueille ? Étonnant. *

Luz parcourut du regard le corps enseignant, essentiellement assis sur des chaises en train d'applaudir leur confrère. Elle resta la tête légèrement incliné sur le coté, dévisageant la plupart des représentantes féminines de ses yeux plissés, se demandant si la directrice se trouvait parmi elles. Ses airs curieux finirent par laisser place à de la surprise quand une voix tonitruante relativement proche s’échappa de la foule, faisant sursauter la mexicaine qui faillit tomber de son marchepied-nuage.

- LA J UUUUU LETS GOOOOO! WOOP WOOP !

Une rouquine, particulièrement remarquable avec la prothèse qui lui faisait office de bras, semblait prendre avec un enthousiasme débordant les encouragements du vice-directeur. Faisant démonstration des capacités de son membre mécanique en tirant un projectile en l'air qui détonna dans une gerbe de couleurs safranées.

- AH MERDE !

S’en suivit une autre détonation, manifestement involontaire cette fois, à en croire la quinte de toux qui prit la joyeuse rouquine quand des fumées bleuâtres commencèrent à se propager autour d’elle. Luz fixait la scène avec de grands yeux ronds, ne sachant trop comment prendre ce drôle de spectacle. Malgré l’air perplexe des gens frappés par l’explosion, personne ne semblait blessé. La mexicaine finit par descendre de son nuage, s’avançant vers la malheureuse qui semblait en conflit avec une intelligence artificielle reliée à son bras. Elle attendit juste quelques instants que la brume bleutée se disperse avant de se rapprocher un peu plus, s’adressant à l’inconnue d’une voix ferme, teinté d’un accent latino.

- ¡ Hé ! Faut des autorisations pour utiliser des feux d’artifice, vous savez ? … Ça va ? Rien de cassé ?

Finit-elle par demander sur un ton légèrement plus empathique tandis qu’elle considérait d’un regard inquiet le bras de la demoiselle. Ne sachant trop s’il était sûr. Pour son utilisatrice comme pour les gens autour d'elle.

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Luz Sierra
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Linnea AadlandHéroïque - 1ère année
Sam 29 Juil 2023 - 23:28
INTERVENTION VULPINE

Linnea avait, peut être étonnamment, été plutôt calme pendant la présentation. Peut être en partie à cause du stress, peut être en partie à cause de sa curiosité. Elle repérait aux alentours les profs, essayait de se faire un "feel" pour le corps enseignant et ... le plus endormie du lot la faisait rire un peu, ehehe- d'une façon différente de la sienne, il avait l'attention proche de zéro. Dans la petite foule, Linn s'est déjà fait quelques camarades à force de parler à droite et à gauche, elle est justement en train de plaisanter avec l'un d'eux et éclate de rire... quand le son d'un feu d'artifice COUVRE justement son rire !? SPAM. L'oreille siffle. Les deux oreilles en fait, c'est l'inconvénient d'avoir des oreilles de renarde. Et soudainement, c'est un massif nuage bleu qui couvre tout son chant de vision. Elle n'est pas dedans, juste à la lisière, et se recule brusquement en essayant de comprendre ce qu'il se passe ! La surprise créé de l'agitation, l'agitation créé des bousculades, et dans ce léger méli-mélo, la renarde repère une silhouette qui s'échappe de la masse bleue, un reste de fumée s'échappant d'un bras robotique ? C'est lui. C'EST LUI. C'EST UNE ATTAQUE. A contresens, Linnea se faufile entre deux individus pour surgir du décor, d'un bond, et atterrir avec toute la vélocité du prédateur vers sa proie. Littéralement jetée sur elle : les bras en avant, la tête vers la cuisse ou le ventre pour tenter le tacle du siècle, espérant ainsi la balancer au sol et l'accompagner dans sa chute.

Mais sa véritable cible, c'est le bras ! Elle le saisit à deux mains.. Et avec un ptit NNGHN d'effort, utilise toute la force de son alter pour en absorber la chaleur et congeler le bras "incontrolable" sur place, coincé dans un cocon de glace dont seul le bout des doigts dépassent ! Si l'effet de surprise le lui permet, elle tente même de serrer ses jambes autour de l'une de la cible tout en tenant le bras mécanique à deux mains. Tadam ! Premier acte héroïque accomplit ! Sans doute sous le regard de Luz et d'une partie de la foule. Voila, y'en a qui pensent et y'en a qui agissent. Le bras avait parlé de grenades, non !? Imaginez si un dysfonctionnement était sur le point de causer une véritable explosion beaucoup plus importante !

CIBLE NEUTRALISÉE, CIBLE NEUTRALISÉE ! BRAS GELÉ, REQUÊTE DE RENFORT IMMEDIATE, JE LA TIENT, AAAHEi- Aowh !
Linnea Aadland
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Gabriel A. ChristensenSoutien - 1ère année
Dim 30 Juil 2023 - 0:09

Rentrée scolaire à la J.U !   

★ Feat la Justice Academy

[LIBRE] Rentrée scolaire à la Justice University 00106b37b6c064c4a1b99cdac74fc841

Par-don ! Excu-sez-moi ! Je… Je suis vrai-ment désolé !


Mes dents claquaient au rythme des pavés tandis mon skate dévalait la rue. C’était un jour d’affluence, la fin des vacances pour beaucoup et la reprise de leur activité pour d’autres après la saison estivale. Les obstacles se multipliaient dans la rue et je manquais à plusieurs reprise la catastrophe. J’évitais de justesse une dame qui sortait d’une superette et manqua de me prendre les roues dans la laisse d’un chien… *Hahaha on a failli faire un remake de paf le chien, en live action !* …T’es ignobles. *Pas autant que l’énorme merde de chien sur laquelle tu vas rouler dans 3, 2…* Je l’évitais de justesse puis pris le prochain virage à droite pour finalement arriver devant le portail de l’université. Avec un soupire de soulagement, j’observais la foule d’étudiants suivre un même courant d’un pas tranquille. *Tu vois ! Ça a pas encore commencé ! On est laaaaaarge ! * Je décidais de l’ignorer. Discrètement, je récupérais mon skate que je coinçais entre mon dos et mon sac à dos, retroussaient les manches de ma chemise, renfonçait sur ma tête mon bonnet puis me joignait au groupe qui se dirigeaient vers la large scène, suivis de Andréas qui flottait sous forme de brume au-dessus de moi.

Ma respiration s’accélérait et je sentais une goutte de sueur froide descendre le long de ma colonne vertébrale. On y était, la Justice University ouvraient ses portes. Aujourd’hui marquait le premier jour d’un énorme changement dans nos vies, dans notre avenir. Des tas de questions tournaient dans ma tête depuis que nous avions pris cette décision. Je n’avais encore aucune idée de efforts qu’il faudrait faire et peut être les choses à rattraper par rapport aux étudiants dont c’était la vocation depuis longtemps. * T’as vu tout ce monde ? C’est dingue ! *J’ai vu ouai… ça y est j’angoisse…* Rhoo arrête, ça fait au moins 2 semaines que t’angoisse comme pas possible, j’ai la gerbe à chaque fois que je récupère les commandes tellement tu détraque notre corps ! Je te préviens si tu nous fais des ulcères, compte pas sur moi pour un quelconque soutient. *… Merci, ça va tout de suite beaucoup mieux… Ca tombe bien alors, j’attends vraiment rien de toi ! Je tentais de contrôler ma respiration pour ne pas mourir de stress pendant que le vice-président de l’université montait sur l’estrade. Il n’eu besoin de dire qu’une phrase pour réduire au silence toute l’assemblée. Sa carrure et le timbre calme de sa voix imposait le respect. Ce gars était indéniablement stylé.

Quelqu’un me tapa sur l’épaule. Hm ? Je me retournais mais ne trouvais personne, mis à part des étudiants à quelques mètres qui me regardaient bizarrement. Je cherchais autours de moi, puis compris en entendant le rire agaçant de Andreas dans un coin de ma tête. Rho sérieux t’a quel âge ? *Hahaha tu te fais toujours avoir j’adore !* Imbécile. Je levais les yeux au ciel avant de me reconcentrer sur la fin du discours de notre vice-directeur.

Une nouvelle boule se serra dans mon ventre à mesure qu’il appuyait sur les efforts qui nous seront demandés au cours de notre cursus. Plus ses mots résonnaient dans les enceintes et plus j’avais l’impression d’être un imposteur au milieu de ces centaines d’étudiants venus du pays entier, peut être même du monde pour suivre ces enseignements. Je ne savais toujours pas comment on avait réussi à passer les tests d’entrés... Les gens autour de moi avaient tous cette volonté dans le regard, ils avaient l’airs confiants, sûrs d’eux… *Dit, tu veux pas te dénigrer un peu moins fort ? Je crois que tu as oublié que tu ne t’étais pas inscrit tout seul dans ce trou ! Moi je peux t’assurer qu’on va devenir héro pro, et certainement encore plus stylé que tous ces tocards de profs ! Regarde, y en a même un qui pionce. * … Il avait raison sur ce dernier point. J’eu du mal à l’admettre mais il m’arracha un sourire. Eh, respecte-les un peu, n’importe lequel d’entre eux serait capable de nous faire voler en moins de temps qu’il en faudrait pour dire leur nom. En tant que co-propriétaire de ce corps je te saurais gré de bien vouloir conserver un semblant d’instinct de survie pour nous préserver tous les deux.

Finalement, M. Saint-James fini son discours et s’éloigna de la scène sous les applaudissements de toute l’assemblé, moi compris. Malgré mes doutes j’avais l’impression de rejoindre quelque chose de grand, quelque chose d’important, qu’il faudrait cultiver au cours de ces quelques années d’études. Je sursautais lorsqu’un bruit sourd éclata au-dessus des applaudissements de l’autre côté de la cour. Un nuage orange se formais mais je ne savais pas de qui il venait. Est-ce que c’était le fruit d’un Alter ou est ce que quelqu’un s’était amusé à lancer des fumigènes là-bas ? Quelques secondes plus tard, c’était de la fumée bleue qui s’échappait de la foule. Les gens semblaient s’éloigner du nuage de fumée en toussant… Eh bien je suis tout de même agréablement surpris ! Pour une fois c’est pas toi qui te fait remarquer. * Ce n’est pas moi qui m’ai fait ENCORE remarquer, t’inquiète, ça va venir. * Non mais c’était pas une provocation hein ! *On est super mal placé ici, on voit rien !* Tu veux peut être que je te rappelle pourquoi on est derrière ? Avec tous les gens qui sont arrivés en RETARD ?  *Faut que j’aille voir, ça a l’air bien plus marrant là-bas ! * Non reste là ! Je le regardais impuissant se diriger vers l’origine de l’agitation et tentais de me frayer un passage pour le rejoindre. Andy! Andy revient tout de suite ! C’est pas vrai... ANDREAS ! Espèce de… RRRRRAAAAH ! TU M’EMMERDES ! Je pestais silencieusement contre lui, en m’excusant auprès des gens que je gênais ou busculais. Sans prévenir, il récupéra les yeux pour voir de son point de vue la vue la scène. Privée de mon sens principal, je percutais quelqu’un devant moi.

Aie, oups, euh… désolé.


Je me battais mentalement avec Andreas pour récupérer le contrôle mais ne réussis à récupérer qu’une partie de mon visage. J’avais donc toujours un œil qui se baladait quelque pars au-dessus de la foule au centre d’un petit nuage bleu... GENIAL, qu’est ce qui pourrait mal tourner ?  Je relevais ma capuche sur mon bonnet de telle sorte qu’on ne voit pas la moitié de mon visage partis en fumée. De l’œil qu’il me restait je vis l’homme que je venais de bousculer. C’était un grand brun avec de grandes lunettes. Je lui adressais un sourire d’excuse et cachait un peu plus ma tête dans mes épaules, honteux. Le froid commençait à me bruler la peau et je le détestais déjà pour la marque rouge que j’allais garder en plein milieu du visage au niveau de la démarcation. A un moment, je sentis mon bras disparaitre également. Bordel qu’est-ce qu’il fait encore… ?

*R.A.S, c’est juste une fille qui s’est fait exploser le bras apparemment * Que… quoi ? …Qu’est ce que tu… non.  Tu sais quoi j’ai même pas envie de savoir en fait. *Ca vaaaa c’était juste pour regarder ! * Je récupérais la totalité du corps et poussait un soupire de soulagement en sentant ma chaleur corporelle se rependre dans les zones qui avaient gelées. Je me frottais le visage et laissait échapper un frisson. Andreas se repositionna au-dessus de moi, flottant paresseusement comme si rien ne s’était passé.

CIBLE NEUTRALISÉE, CIBLE NEUTRALISÉE ! BRAS GELÉ, REQUÊTE DE RENFORT IMMEDIATE, JE LA TIENT, AAAHEi- Aowh !


Je sursautais à nouveau. L’agitation continuait là-bas et les mouvements de foules se faisaient de plus en plus nombreux. Me dit pas que… Qu’est-ce que tu as… *Alors promis, j’ai rien à voir avec ça ! En fait, hehe, j’ai juste fait la même blague que toi tout à l’heure à une fille qui était pas loin, une fille aux cheveux blonds, ou blanc… ou rouge… ? Bref elle descendais d'une sorte de nuage et je me suis caché dedans, j'avais l’œil qui partait en couille, mais je crois pas qu’elle m’a vu. *

Gabriel A. Christensen
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Caleb X. BerryHéroïque - 2ème année
Dim 30 Juil 2023 - 9:02

Rentrée scolaire à la

Justice University

Feat la JU


Le discours dispensé par M. Saint-James lui a paru bien long, bien plus long que la première fois. Le jeune homme pensait sincèrement qu'il faudrait qu'il change de disque un jour, à force de répéter la même chose...Et puis ça manquait un peu d'ambiance ici, même M. Chernoff était en train de s'éteindre et Zayn le comprenait tout à fait. Mais il valait tout de même mieux garder un minimum l'attention si on ne voulait pas passer pour le fainéant de service dès les premiers instants passés ici.

Après un long bâillement pouvant sans doute rivaliser avec celui de l'enseignant, il se préparait à bouger, pour espérer échapper à la foule trop nombreuse pour lui avant de se prendre dans les pieds un passant, manquant de lui faire perdre sa grande paire de lunettes qu'il rattrape de justesse. C'est lorsqu'il l'a remis qu'il croisa brièvement du regard le jeune homme qui venait de le bousculer. Il ne l'avait jamais vu ici, probablement un nouvel étudiant, il le suivit du regard alors qu'un sursaut le pris après un "boum" retentissant dans toute la salle et des élèves affolés qui commençaient à s'approcher ou s'éloigner sous l'effet de la surprise et de la panique. Lui même avait eu peur à l'instant, un événement comme ça avec tous ces héros et tous ces jeunes étudiants avait le potentiel de créer des émules et la folie. Qui est l'idiot ou l'idiote ayant choisi de faire éclater des feux d'artifices comme ça ?

Il pris alors son courage à deux mains, venant s'approcher de l'attroupement, faisant partir la fumée bleue qui semblait le gêner, approchant du jeune homme qu'il venait de croiser il y a quelques instants venant lui demander à la fois blasé, agacé et curieux de savoir ce qu'il se passe, se hissant sur la pointe de ses jambes pour mieux voir le spectacle d'une nouvelle arrivante plaquée au sol et gelée par une autre, venant soupirer.

" Ce n'est pas très intelligent de leur part de se faire remarquer comme ça le premier jour." Il s'approche du duo, prenant son courage à deux mains pour tenter d'intercepter celle qui était semblable à un renard polaire "Vous pensez sincèrement agir correctement en faisant ça ? C'est vraiment n'importe quoi" il observe ensuite la seconde qui est au sol du coup "vos machines font des siennes on dirait bien, besoin d'aide ? Si les profs vous voient faire n'importe quoi et utiliser votre alter comme ça vous risquez d'avoir des problèmes" fit-il en fronçant légèrement les sourcils. Si seulement il avait pu rester au lit ce matin là, il aurait pu échapper à tout ça.

Il tire légèrement le bras de la renarde de glace pour tenter de les séparer en espérant faire bien et tenter de comprendre aussi la situation actuelle.
Zayn s'exprime en #383e42
Caleb X. Berry
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Mer 2 Aoû 2023 - 0:04
L’étudiante avait été persuadée que son idée était bonne pendant au moins une soirée entière, plus une matinée. Mettre un peu d’ambiance ne ferait de mal à personne, et permettrait de s’introduire comme une personne divertissante… Qu’est ce qui pourrait mal se passer?

Mais les rappel constant de Dav quand au fait qu’il n’était pas un jouet, tant que ses invitations à la prudence avaient peut être trop titiller l'esprit de contradictions de la jeune fille, qui avait fait des fumigènes trop fragiles pour ses lanceurs…
Elle sortit du nuage avec les yeux piquant légèrement, et l’avant du corps tout bleu a cause des colorants.

- ¡ Hé ! Faut des autorisations pour utiliser des feux d’artifice, vous savez ? … Ça va ? Rien de cassé ?

La voix de la jeune adolescente qui venait de s’approcher sortis camille de sa houleuse discussion avec son bras. Une élégante jeune fille, aux cheveux blanc et aux pointes rousses, s’approchais de Camille, le visage refletant un mélange de sévérité teinté d’une légère inquiétude.
Camille eut un petit soupire, crachant un peu de poussière bleutée, avant de répondre en haletant a demis entre deux toussotement.
Ouais, ça va. Merci… Déso pour les feu… J’ai essayé de mettre un peu d’ambiance et WOWOOOO-

A peine eut-elle le temps de commencer à regretter son action après que son fumigène lui ais exploser au visage, que le Karma décida de prendre un peu d’avance sur son travail. Une jeune renarde sortie de nulle part effectua ce qui devait être le tacle du siècle sur la grande rouquine, qui déjà déstabilisée par son souffle et par sa bêtise - et prise par surprise- s’écroula vers l’arrière sans effort, sa tête manquant de peu de heurter le sol en premier.
A peine eut-elle le temps de se remettre du choc que  la renarde lui avait déjà saisi le bras, qui commença à la gelée. Bien que le membre métallique en soit ne pouvait pas réellement lui causer de douleurs, l’objet était suffisamment froid pour que l’épaule de Camille soit sévèrement engourdie. Pour elle dont la peau était plus sensible sur la gauche de son corps, la sensation n’était pas agréable !

Aie aie aie ! J’suis désolée ! C’était juste une connerie j’voulait etre un peu mara-AIE ! M’ENFIN DÉGAGEZ CE TRUC DE MON BRAS !

La voix de DAV retentis, grésillante tant à cause de la glace que de la fumée, se fit faiblement entendre.

Tu es sous l'attaque. Activation des systèmes de déf-

NOPE ! on a déjà fait assez de conneries comme ça ! OUCH ! Stop ! J’me rend j’me rend !
La renarde continuait de lutter ardemment, et Camille n’avait pas vraiment l’énergie ou l’envie de luter. Elle restait immobile, tachant de faire dis de la queue blanche qui lui frappait le visage avec régularité, la sensations d’engourdissement qui s’étendait maintenant à ses   côtés, la douleur dans la poitrine que lui avait apporté la chute…
Mais tout ces désagréments étaient mineurs comparés aux regard accusateur ou désapprobateur de l’assistance. Ce qui devait être un petit moment d’amusement pour tout le monde avait rapidement dégénéré en quelque chose que Camille voulait éviter à tout prix…
Il commençait bien, son premier jour d’école..
" Ce n'est pas très intelligent de leur part de se faire remarquer comme ça le premier jour."
Le cœur de Camille loupa un battement. Elle émit une longue expiration chevrotante et secoua la tête pour chasser le stress.
ça se rattrape… ça se rattrape.. Joue la cool.
Une nouvelle inspiration, puis elle releva son regard vers le nouveau venu.
Haha.. Ouais mon truc était pas au point, j’ai bricolé ces fumigènes un peu au pif j’avoue. Déso pour ça, hehe…
elle marqua une pause, et a l’adresse de la renarde, elle demanda d’une voix plus aigue qu’elle ne l’aurais voulus.
Donc euh.. Tu peut retirer ta queue de mon nez s'teuplais?
Camille Laurier
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Mer 2 Aoû 2023 - 22:46
Chaque année, Adelaide se faisait une joie de venir accueillir les graines de héros à la rentrée de la Justice University. A la fois en tant qu’ancienne élève du cursus héroïque et amie proche de la directrice. Cela faisait une paire d’années maintenant qu’elle avait étudié ici, pourtant le discours de rentrée du sous-directeur lui donnait toujours la sensation d’avoir fini sa scolarité la veille. Le métier de héros pouvant être éprouvant, c’était également l’occasion de prendre un bain de positivité avec tous ces élèves surexcités et de dénicher quelques talents qui candidateraient peut-être dans son agence. D’année en année, les têtes changeaient, d’autres passaient de connaissances à amis ou collègues… Son engouement pour cet événement était tel qu’elle prenait le soin de s’apprêter correctement afin de faire bonne figure. C’était sans aucun doute le seul événement où elle ne portait pas son costume héroïque. Autant pour le sérieux, que pour éviter de voir les jeunes louveteaux saigner du nez.

Débarquant dans une robe de soirée rose pailletée, elle avait tronqué ses cuissardes par des Dr Martens noires ornées de roses épineuses, une évolution notable. Un voile d’un rose pâle presque transparent reliait par son dos ses majeurs. Enfin, deux guitares argentées pendaient à ses oreilles, qu’elle faisait parfois briller en y réfractant sa lumière. Forcément, elle ne pouvait passer devant une foule sans chercher à se démarquer. Si sa tenue n’y suffisait pas, se transformer en un éclatant topaze était un bon moyen d’y parvenir.

Addie écouta le discours d’Henri en restant en retrait, à mi-distance entre les professeurs et les élèves, avec les autres héros professionnels. A plusieurs reprises, il avait été demandé à la jeune femme pourquoi elle ne franchissait pas le pas de rejoindre le corps professoral, puisqu’elle venait à tous les événements et qu’elle instruisait déjà des élèves sur le terrain. A ses yeux, il y avait une différence entre enseigner toute l’année à une classe et polir un diamant déjà taillé. Elle ne se sentait pas à l’aise d’enseigner les bases. Elle aurait certainement craché des rayons par le nez de devoir se retenir avec eux jusqu’à ce qu’ils les maîtrisent. Rejoindre son agence en stage ou apprentissage, c’était être prêt à en découdre et cracher ses poumons du premier au dernier jour. Jamais elle n’aurait fait tenir une classe entière à ce rythme sur un an. Elle voyait déjà les élèves heureux qu’elle soit claquée à cause de la météo pour enfin pouvoir se reposer et à avoir de l’urticaire dès le retour du Soleil.

- Je les aurais tués… Pensa-t-elle à haute voix d’un air presque satisfait, attirant les regards inquiets de ses voisins.

Le discours se solda par l’impulsion joyeuse d’une élève qui fit péter un explosif au-dessus de l’assemblée. Addie s’émerveilla de cette vivacité et aurait répliqué si elle n’avait pas senti soudainement une forte pression peser sur elle dans les regards proches. Elle baissa doucement son bras et entama des exercices musculaires.

- Je voulais juste m’échauffer dans le cas où on aurait à leur faire une démonstration.

Elle ne dupait personne. Pff, ils étaient tous si sérieux. Elle aurait aimé qu’Amélia soit avec elle, ils n’auraient pas osé lui faire de remarque suggestive. A défaut, la directrice s’en serait chargée, ce qui n’aurait pas empêché Addie de partager quelques rayons lumineux festifs avec le public. Mais non, la directrice préférait se planquer parmi les élèves comme elle l’avait toujours fait. Malgré ses insistantes requêtes, Amélia n’avait jamais accepté de venir en stage chez Adelaide. Sûrement la seule chose qu’elle ne copiait pas sur ses bambins.

- On peut aller aux petits fours ? Les élèves n’écoutent plus de toute façon.

La fille de tout à l’heure avait disparu dans un nuage bleu, toutefois de l’agitation semblait animer cette zone du public qui avait perdu toute attention pour les professeurs en charge d’annoncer les classes.
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Nikolaï Chernoff
Jeu 3 Aoû 2023 - 10:47
Qu’est-ce qu’on se fait chier ! Bon, on était censé récupérer les élèves par classe et faire les présentations du premier jour. La chance. Je m’occupais de deuxième donc je ne devais pas trop me casser le dos à me présenter ! Oui, je détestais me présenter. Surtout qu’on ne connaissait pas en général qui j’étais… Ce qui était une bonne nouvelle. Mais je déteste voir les élèves de première année me fixer en mode "Euuuh, c’est ki ce type, je suis ici pour être entrainé par des héros et voilà que mon prof, c'est Larry de Pokemon." Quoique ça veuille dire ! Je n'avais pas le temps pour leur connerie et…

En parlant de connerie, la situation au milieu de la foule commençait à s’intensifier. Au début ça partait tranquillement avec des gens qui font exploser des pétards et qui crient de joie. Je pensais et espérais que ça allait se limiter à cela. Sauf que les pétards ayant un peu foiré, ça attire les regards de la foule et les apprentis héros qui voulait déjà montrer qu’il était les meilleurs en tendant la main. C’est l’avantage des écoles de héros. Ici, tout le monde cherchera à tendre la main vers les autres pour se faire passer pour des héros, mais très peu le fait pour d'honnêtes intentions. Surtout qu’un nuage bleu attirait le regard aussi.

Mais il n’y avait pas que les élèves à surveiller. À mi-distance des professeurs, il y avait la fameuse Ladysco, une amie de notre directrice et une opposée polaire à moi. C’était juste une rentrée des classes, pourquoi elle venait habiller comme si c’était le bal de fin d’année ? Ou alors, elle voulait garder sa réputation. Je n'ai jamais parlé avec elle, mais la directrice avait décrit sa personnalité comme pétillante. J’imagine que la tenue représente bien son…Peps. Les autres profs semblaient aussi étrangement la regarder… Quoi, elle a fait une connerie durant le discours, je n'ai rien entendu.

Anyway ! Elle continuait de servir de boule disco et attirait plus le regard des profs que les élèves sur le moment. Je savais pas ce qu’elle avait derrière la tête, on dirait juste qu’elle voulait rejoindre les gamins et jouer avec. Probablement son âme d’enfant qui revenait. Mais elle avait raison, écoutaient plus. Fixant la foule, je pouvais voir la situation devenir un peu trop agitée. Si ça continue, tout le monde va commencer à utiliser ses alters. Tout le monde veut son moment de gloire après tout.


- « Ils n'écoutent pas ? On va vite régler ça. »

Je commence à marcher le micro avant de m’arrêter et rapidement me retourner vers la demoiselle qui avait dit cela.

- « Si c’était une question pour les petits fours, allez-y quand ça sera un peu plus calme. Et laissez-en pour les élèves. »

Une idée a la tête et dans le plus grand des flegmes, je viens prendre le micro sur le podium, le détachant de son pied. Je reprends alors ma marche pour me diriger sur les côtés du podium. Il y a un avantage à être moi dans ce métier. J’étais tant habitué à me faire discret que j’étais certainement le meilleur professeur pour surprendre les élèves dans leur connerie ou bien en faire une belle de connerie et sans me faire remarquer à l’avance. Je me dirige donc vers un baffle et viens tapoter le micro dessus, créant directement un larsen qui traverse la salle. Le bruit strident traverse rapidement la salle. Je retire le micro, puis le refais une deuxième fois. La première était pour les arrêter, la deuxième pour les calmer.

Je reviens donc au centre de la scène, m’adressant à la foule avec une voix monotone et fortement moins vivante que celle de notre cher sous-directeur.


- « Euuuh, Bonjour à vous tous. Je peux comprendre votre joie et excitement, mais ce n’est que votre premier jour ici. Visez à vous faire des amis plutôt que déjà chercher votre moment de gloire, que ça soit en vous faisant remarquer par les profs ou en sauvant la schtroumpfette au milieu de la foule. Vous êtes étudiants, pas encore des héros, et nous sommes vos professeurs, donc vos efforts seront bien assez tôt reconnus par tout le monde ici. Concentrez-vous sur cela et vous passerez une très bonne année. »

Je regarde ma montre.

- « Vous avez encore 20 minutes pour discuter et profiter des amuse-gueules et boissons préparé par notre merveilleux staff en cuisine, n'oubliez pas de les remercier, avant qu’on vous assigne à vos classes. Bonne journée. »

Je baisse le micro avant de rapidement le remonter à ma bouche, une chose me revenant en tête.

- « Et pour l’amour de Dieu, aider votre camarade à se relever et à se nettoyer un peu au lieu de la plaquer au sol ou lui donner des réflexions à deux balles. C’est son premier jour ici, tout comme vous. Aider la juste en tendant la main. C’est le minimum syndical du héros. Et évite de t’enfuir la schrtoumpf, je viendrai te voir plus tard. »

Légèrement frustré, je viens déposer le micro sur son pied avant de partir de la scène, me faisant fixer par les autres professeurs qui commençaient à être habitués à mes interventions. Je continue de descendre de la scène et hausse juste des épaules, répondant simplement un : « Quoi ? »
Nikolaï Chernoff
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Luz SierraHéroïque - 1ère année
Dim 6 Aoû 2023 - 18:29

Rentrée Scolaire


à la Justice University

Avec Luz Sierra & Plein de monde





La question de la dangerosité du membre métallique singulier et potentiellement instable de Camille ne resta pas longtemps en suspend. La pauvre qui peinait déjà retrouver son souffle entre les volutes bleutées émanant de son canon, n’eut pas le temps de répondre à Luz qu’elle fut renversée par le déboulement impromptu et improbable d’une masse blanche aussi vive qu’un éclair ! Masse qui s’avéra finalement… bien menue, incarnée en une drôle de fille renarde aux airs fripons et déterminés, serrant avec fermeté et conviction le bras de la pauvre rouquine tandis qu’une fine pellicule blanchâtre semblait se former sur le métal. Témoin privilégiée de ce premier contact pour le moins surprenant, Luz demeurait déconcertée par la lutte à sens unique entre les deux jeunes filles, se contentant de les fixer de ses yeux ronds et perplexes.

* … C’est donc ça les fameuses violences urbaines des États Unis ? *

Songea la mexicaine, confuse, ne sachant trop que faire face à ce spectacle inattendu. Cela aurait pu lui être divertissant si elle n’était pas dans un environnement nécessitant à ses yeux un minimum de tenu. Mais ses airs interdits firent place à une forme d’agacement quand elle sentit quelqu’un, ou quelque chose, lui tapoter l’épaule. Sa tête pivota par réflexe pour regarder derrière elle, mais rien n’était présent si ce n’était son nuage-marchepied, relativement proche d’elle. Elle supposa à tort que quelqu’un s’était amusé à utiliser son Alter pour influer sur le sien d’une façon ou une autre, usant son propre nuage pour l’embêter. Elle souffla doucement, donnant à son nuage une propriété plus volatile qui l’amena à s’élever peu à peu dans les airs, avant qu’elle ne se retourne vers l’excentrique duo en lutte, les fixant d’un air désapprobateur en croisant les bras.

- Ça suffit maintenant. Relevez-vous ! Vous vous couvrez de honte...

C’était un peu cruel de le formuler de façon aussi rude, surtout vis-à-vis de Camille qui avait subi malgré elle les frasques de la drôle de fille aux cheveux blancs. Se rendant compte de ce point, un jeune homme brun aux airs sérieux mais concerné par la situation, intervint pour essayer de libérer l’artificière maladroite de son terrible prédateur vulpin, avec une certaine délicatesse. Malheureusement, Luz ne partageait pas ces élans patients. La mexicaine ne suivait plus que d’une oreille distraite ce qui se disait sur la scène principale, elle avait juste brièvement noté une dame élégante évoquer l’idée de passer plus rapidement à la suite de la cérémonie ce qui l’énervait encore plus. Elle voulait profiter au mieux de ce moment qu’elle attendait avec impatience depuis plusieurs années.

* Cette rentrée aurait dû être parfaite !  *

Poussée par cet énervement croissant, elle zieuta la queue touffue de la renarde espiègle qu’elle attrapa sans ménagement pour la tirer hors du visage de Camille qui avait déjà bien assez dégusté avec les précédentes fumées sans se retrouver encombrée de poils duveteux dans le nez.

- C’est fini oui ?! Tu veux bieAAAAAAAH !!!

Le larsen étudié du sinistre professeur qui avait pris place en évidence sur l’estrade avait bien fait son office, arrachant les oreilles de l’audience, Luz comprise qui fit un pas en arrière par réflexe, légèrement déséquilibré. Elle butta sur une surface qui s’avéra être un jeune garçon encapuchonné qui semblait… tendu, ou confus, ou les deux en même temps. Rien de bien surprenant vu le résidu sonore strident que tout le monde venait de se prendre dans la cour. Cela avait au moins le mérite d’avoir ramené un peu de civilité chez Luz qui essaya de présenter ses excuses.

- Ah ! Lo siento ! Ce son m’a surprAAAAAH !!!

Elle s’écrasa les mains sur les oreilles alors que le sombre enseignant répétait son petit tour pour discipliner son auditoire. Cela avait plus ou moins marché, même si Luz était désormais à marmonner des insultes latines entre ses dents laissaient comprendre qu’elle n’aimait pas beaucoup cette façon de procéder. Sans compter qu’elle n’était pas d’accord avec les affirmations du professeur. Des étudiants et pas encore des héros ? Les deux seraient rapidement indistincts ! C’est du moins comme ça que se le figurait l’impatiente mexicaine. Les bras de nouveau croisés, tapotant nerveusement du bout des doigts avant que le nouveau discours ne s’achève… juste au moment ou le ventre de la latino se mit à gargouiller. Elle resta silencieuse, regardant dans le vague d’un air désabusé.

- … Cette journée aurait dû être parfaite...

Elle laissa échapper un profond soupir, s’échappant de sa bouche en une volute lourde venant rouler au sol en tourbillonnant de façon confuse tandis qu’elle se dirigeait vers le buffet. Lâchant sur un ton monocorde tandis qu'elle passait près de Camille et la renarde facétieuse.

- Désolé pour les cris… et la violence sur queue…

Elle ne les regarda qu'à peine alors qu’elle se traînait pour s’éloigner plus loin. Elle aurait voulu disparaître en cet instant et à défaut d’y arriver, elle se consolerait en engouffrant des amuse-gueules. Ravir son estomac l'aiderait peut-être à se donner du baume au coeur.

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Luz Sierra
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Linnea AadlandHéroïque - 1ère année
Lun 7 Aoû 2023 - 22:01
SBLAM plaquage réussi ! Le membre se trouve rapidement couvert d'une fine couche de givre, la situation est sous contrôle, toute la salle vient d'être sauvée de l'explosion imaginaire et... Quelqu'un vient de la retirer soudainement ! Un type aux cheveux noirs, huh, ça compte comme brun ? Un brundinet. Linnea n'a pas spécialement cherché à résister après avoir accomplit son devoir HEROIQUE ! Et puis, un pied subtilement collé au bras terminait le travail, jusqu'à ce qu'elle se fasse emmener en arrière pour de bon. Est ce qu'elle pense agir correctement ainsi ?

Oui ! Bien sur ! Un pétard, on se marre, deux pétards on eeeuh se barre ? Si ça explose tout le monde ici se trouve changé en boulette de viande de la taille de Central Park ! Mais les héros ne fuient pas ! Y'avait clairement un dysfonctionnement ; son truc aurait pu exploser en plein milieu de la salle, sur tout le monde, sur lui même ! Tu te rends compte de ça !? Ou .. Huh ..

Non, tout le monde autour n'a pas l'air aussi inquiet de cette possibilité. En réalité, le flegme des spectateurs qu'elle qualiferait presque d'apathie la surprend presque. Est ce que... Est ce que personne ici s'est déjà prit des feu d'artifice dans le pif ? Parce qu'elle sait à quel point ce genre de jeu peut vite déborder ! ... Pas que le spectacle feu et lumière lui déplaise cependant. Mais malgré tout, elle ne tente ni de se débattre vraiment, ni d'insister. En partie parce qu'elle fait confiance à la manière dont les autres analysent la situation, et en partie parce que à peine dégagée hors des bras

SI CONFORTABLES ET PROTECTEURS-

de Zayn, la renarde se trouve assaillie par tout le reste, et à l'impression que le monde lui tombe dessus entre les deux vagues sonores qui PULVERISENT ses oreilles vulpines au point qu'elle les rabat et se plaque les bras dessus. Le prof, elle ne l'entend même pas. Ses oreilles sifflent. Quelque chose lui frappe la queue  ou la tire, elle ne sait pas trop, ça lui arrachera un ptit "owh!" surpris, mais sans qu'elle ne comprenne vraiment qui vient de tirer. Trop d'agitation. Et ça n'a de toute façon pas duré longtemps- EST CE QUE CETTE FUMEE BLANCHE EST UN AUTRE PETARD ? Oh non, c'est un nuage, okay. Trop de stimulations². Elle fini par s'éclipser pendant la fin du discours, captant tout juste du coin de l'oeil l'expression de Luz, pour l'instant inconnue, probablement pas pour très longtemps. Car sa mine déconfite lui donne une mauvaise impression, et elle compte bien plonger au coeur du problème !

Le calme retombe donc, laissant malgré tout une renarde bien fière d'elle et de son succès, elle pourrait rester, elle pourrait s'excuser, devrait même peut être, mais non. Elle est passée à autre chose. Partie dans le public pour rejoindre peu de temps après le buffet qui semblait avec calmé les esprits ... Et en recroisant Luz, se glisse à pas de crabe dans la plus grande subtilité.. Pour glisser un espèce de mini cupcake juste dans son champ de vision. Pas le meilleur des cadeaux, on les trouve une table plus loin, mais hey- Pas une journée parfaite ? Elle va arranger ça !

Yoo~ Hey tu sais ce qui est cool avec un Alter de froid ? On peut réfrigérer les cupcakes, bien meilleurs froids !

Elle l'annonce, avec un léger sourire. L'incident est passée pour elle, mais clairement, maintenant, elle compte réparer les quelques dégâts.

Désolée, la journée est peut être pas parfaitement comme tu l'as imaginée mais...

Entre deux phrases, elle s'empare de quelque chose sur le buffet également

... Dans sa signification, c'est encore un jour parfait ! Le jour de ta rentrée... Et le jour de la rencontre avec tous ceux qui vont bientôt devenir tes potes ! Dont moi, évidemment~

Linnea l'annonce avec un petit sourire, optimiste, avec un ton presque innocent

Peut être que c'est pas parfait maintenant, mais tant que tu vas au bon endroit et au bon rythme... Je pense que c'est parfait à sa façon ! Quand tu regarderas en arrière, bientôt, je suis sure que tu voudras RIEN changer de ce jour tellement-pas-si-idéal !
Linnea Aadland
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Rouge Lys
Dim 27 Aoû 2023 - 16:16

Rentrée Scolaire à la Justice University

[LIBRE] Rentrée scolaire à la Justice University Soz4


" Il y a du tumulte dans la ville entre des héros et des vilains, on vous envoie un véhicule, allez au quai 21, un moyen de locomotion vous y attend. Ce sera plus simple pour vous pour venir jusqu'à nous. Une fois arrivée, montez sur l'estrade et prenez place à côté des professeurs. A tout à l'heure."


Dans un monde où les pouvoirs surhumains définissent la norme, Rouge Lys avait toujours su que le chemin de sa propre histoire était destiné à s'entremêler avec ceux des futurs héros en formation. Alors que le soleil de San Francisco réchauffait doucement l'horizon, elle profitait de la vue une dernière fois, en route vers la Justice Academy.

Ses mains étaient crispées sur les bords du siège du drone, une sensation d'angoisse grandissante s'insinuant dans ses pensées. Les vues panoramiques de la ville en contrebas étaient à couper le souffle, mais sa préoccupation immédiate n'était pas la vue pittoresque. C'était la responsabilité qui l'attendait, les jeunes esprits qu'elle allait guider, et les leçons qu'elle allait partager en tant que Professeure de Psychologie Criminelle.

Rouge était une experte dans l'étude de l'esprit humain, mais elle-même était en proie à une cacophonie d'émotions contradictoires. L'excitation de cette nouvelle aventure était éclipsée par l'appréhension de l'inconnu. Comment les étudiants la percevraient-ils ? Comment sa méthodologie serait-elle reçue dans cet environnement unique où les capacités surnaturelles étaient la norme ?

Le drone survolait maintenant les bâtiments majestueux de la Justice Academy, un lieu emblématique où les futurs héros aiguisaient leurs compétences. La renarde observait les jeunes figures qui étaient à l’assemblée. Chacun avait son propre potentiel, ses rêves et ses luttes intérieures, tout comme elle-même. Cela la frappa : elle n'était pas seule dans ses préoccupations. Déjà, elle voyageait dans un drone volant, ce genre de taxi était devenu populaire durant le 21ème siècle en France lors d'un événement sportif depuis longtemps oublié, mais de là à monter dedans pour un petit trajet...la J.A. savait se démarquer !

Elle portait des talons aiguilles à lanières noirs, qui lui conféraient une démarche assurée malgré son anxiété intérieure. Sa robe manteau, enveloppait son corps d'une manière élégante et mystérieuse. Le tissu épousait les courbes de sa silhouette, mettant en valeur sa prestance et sa confiance. Sa tenue, donnant l’image d’une personne sûre d’elle, était en totale contradiction avec ce qu’elle pouvait penser sur le moment présent. Mais elle n’avait pas le choix, aller à la Justice University était son meilleur pas vers l’avenir.

Le véhicule amorça sa descente, la belle aux cheveux vermillons sentit un mélange de résolution et de calme envahir ses pensées. Elle s'accrochait à l'idée que la psychologie qu'elle enseignait était un outil puissant, non seulement pour comprendre les autres, mais aussi pour se comprendre soi-même. Elle était déterminée à affronter ses propres doutes et à montrer à ses élèves que la vulnérabilité n'était pas un signe de faiblesse, mais une force.

Le drone atterrit en douceur sur le campus, et la renarde prit une profonde inspiration. Alors que la porte du drone s'ouvrit, elle laissait derrière elle une partie de ses inquiétudes. D'une démarche élégante, elle descendit du drone avec une grâce naturelle, tenant sa valise fermement dans une main.

Ses escarpins résonnèrent légèrement sur le sol pavé alors qu'elle se dirigeait avec assurance vers l'estrade, sa robe manteau flottant légèrement autour d'elle. Son sourire était chaleureux et bienveillant, et elle échangea des regards étonnés mais intrigués avec les personnes qui la regardaient, ébahies par son arrivée en plein milieu d'un discours.

Arrivée à l'estrade, elle se tourna gracieusement vers le coin réservé aux professeurs après qu’un geste de main indiqua discrètement où elle devait se poser. D'un mouvement fluide, elle s'assit en croisant les jambes, mélangeant sensualité, rigueur, droiture et élégance. Sa robe manteau épousait ses formes avec une précision soignée, reflétant son charisme naturel et sa détermination. La queue de renard touffue trouva sa place derrière elle, ajoutant une touche distinctive à sa présence déjà captivante.

Tout en restant silencieuse, son expression et sa posture transmettaient un mélange subtil d'assurance et de bienveillance. Son regard balayait l'auditoire avec une curiosité intrigante, ses yeux reflétant un vaste éventail d'émotions et de pensées qui étaient propres à elle seule.


HRP


Rouge Lys
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Nikolaï Chernoff
Lun 28 Aoû 2023 - 0:45
Bien, la situation semblait se calmer. En observant la foule d'élèves, je remarquais que certains les dévisageaient encore, tandis que d'autres se reprenaient rapidement et se dirigeaient vers le buffet pour profiter de ce qui était offert. Bien que je ne sois pas convaincu d'avoir géré la situation de la manière optimale, au moins le problème apparent était résolu. J'envisageais donc de prendre un moment pour moi, de me servir un verre et d'attendre un peu avant de me rendre à ma classe. C'était justifié que je puisse célébrer la rentrée à ma manière.

De loin, j'observais ceux qui avaient perturbé la foule. Plus précisément, une fille avec un bras robotique semblait être au centre de l'agitation. À proximité, un enfant que je devais surveiller avait été sauté dessus par une renarde. Les autres élèves paraissaient soit s'éloigner de la confusion, soit observer la situation avec une certaine sagesse en gardant leurs distances. Cependant, je me rappelais des enseignements de mon professeur : ce sont souvent ceux qui sautent pour aider dans de telles situations qui se révèlent être les vrais héros, non pas en termes de classement ou de puissance, mais parce qu'ils ont un bon cœur. Était-ce une preuve de leur nature héroïque ?

Toutefois, la situation prenait rapidement un tournant inattendu. Quoi ? Un drone de transport atterrit dans la cour de l'école sans qu'aucune alarme ne retentisse ni qu'un enseignant ne paraisse alarmé. Intrigué, je scrutais rapidement les alentours pour détecter toute indication d'une alerte ou d'une diversion. Rien. Même en consultant mon téléphone, aucune alerte inquiétante ne s'affichait. Le réseau était stable, l'endroit était calme, tout semblait aller bien... Était-ce prévu ?

Une femme sortit alors du drone, son apparence ne me disant rien du tout à ce moment-là. Elle se déplaçait avec une confiance et une assurance manifestes, comme si attirer tous les regards était la chose la plus naturelle pour elle. Je pouvais presque comprendre pourquoi. Entre sa démarche assurée, son charme évident, son décolleté frappant et sa beauté innée... Attendez sérieusement ? Qui était-elle ? Pourquoi on dirait qu'elle participe à un concours de beauté ici ? Elle ne pouvait clairement pas être une élève. Peut-être une héroïne, à l'instar de la boule à facettes ?

Je ne pouvais m'empêcher de la fixer alors qu'elle traversait la cour avec élégance et prenait place sur une chaise, croisant les jambes d'une manière qui attirait encore plus l'attention. Ok, à ce stade, je me posais vraiment des questions. Qui était-elle ? Son charisme semblait être quelque chose de naturel, développé au fil des années. Elle savait indéniablement comment attirer l'attention, comment utiliser ses atouts à son avantage... mais je ne parvenais pas à saisir pourquoi elle le faisait ni quel était son objectif.

Après un moment de réflexion, je me tournais vers le buffet et me servais deux coupes de champagne. Revenant vers la scène où les autres enseignants se rassemblaient autour de l'intruse, je m'installais à côté d'elle et lui tendais une coupe.
« Nikolaï. Enchanté. Et vous êtes ? » Étais-je sous son charme ? Je ne le pensais pas, mais il était indéniable que cette femme en avait un, et elle avait réussi à piquer ma curiosité. Si tous les autres enseignants la connaissaient, je me sentais un peu ignorant de la situation.

Peut-être que j'avais manqué un email à ce sujet...
Nikolaï Chernoff
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Luz SierraHéroïque - 1ère année
Ven 8 Sep 2023 - 1:45

Rentrée Scolaire


à la Justice University

Avec Luz Sierra & Plein de monde





La météo était au beau fixe mais les pensées de Luz viraient à la pluie battante. Elles étaient nombreuses, variées, faisant écho à bien des souvenirs, plus ou moins heureux, et venaient s’échouer au plus profond du subconscient de la mexicaine, la noyant dans un flux de négativité. Les épis rouges de ses cheveux s’étaient assombris, adoptant une teinte autrement plus sombre. Errer entre les buffets n’aidait pas vraiment la future étudiante à s’extirper du marasme émotionnel qui l’accablait. L’appétit n’était juste... pas là, et ne semblait pas décidé à faire honneur au travail pourtant clairement appréciable de l’équipe culinaire de l’établissement. Les produits étaient frais, variés, et assortis de façon suffisamment ingénieuse pour offrir de la couleur et du dépaysement à quiconque souhaiterait s’aventurer à les goûter. Mais la bouche de Luz demeura sec et son regard amorphe.

Toutefois, il finit par avoir un semblant de stimulation, peu après que la mexicaine se soit installée à une table solitaire pour souffler un peu, zieutant l’estrade où les membres du corps enseignant commençaient à se dérider et à échanger entre eux. Tandis qu’elle s’interrogeait sur la façon dont ils vivaient cette journée, elle reporta son regard dans le vague… ou plutôt ce qui aurait dû être le vague. Mais il y avait une anomalie dans le paysage restreint que représentait le dessus de sa table, quelque chose qui n’était pas là avant : Un mini-cupcake. Coloré, tape à l’oeil, un condensé évident de sucre. Une offrande finalement plus ou moins à l’image de celle qui la proposait, l’étrange et souriante fille aux cheveux blancs comme neige d’où s’extrayait des oreilles vulpines caractéristiques. C’était elle qui avait participé à l’improbable exercice de lutte avec l’artificière, un peu plus tôt… et dont Luz avait tiré la queue dans sa frustration profonde.

- Yoo~ Hey tu sais ce qui est cool avec un Alter de froid ? On peut réfrigérer les cupcakes, bien meilleurs froids !

Luz dévisagea la petite renarde en arquant un sourcil, ne sachant trop quoi tirer de ces informations.

- Désolée, la journée est peut être pas parfaitement comme tu l'as imaginée mais... Dans sa signification, c'est encore un jour parfait ! Le jour de ta rentrée... Et le jour de la rencontre avec tous ceux qui vont bientôt devenir tes potes ! Dont moi, évidemment~

Un rictus traversa le visage de la mexicaine. Cette drôle de fille n’était manifestement pas rancunière et semblait irradiait d’une candeur désarmante.

- Peut être que c'est pas parfait maintenant, mais tant que tu vas au bon endroit et au bon rythme... Je pense que c'est parfait à sa façon ! Quand tu regarderas en arrière, bientôt, je suis sure que tu voudras RIEN changer de ce jour tellement-pas-si-idéal !

Paradoxalement, malgré sa teneur en optimisme extrêmement élevé, ces propos n’étaient pas dénués de sens. Le rapport que l’on a avec le moment présent peut considérablement s’altérer avec le recul qu’on peut en avoir avec le temps passant, en bien, comme en mal. Mais cette seconde option ne semblait pas traverser l’esprit de la renarde des neiges. Luz força un demi-sourire, la fixant avec une pointe d’incrédulité.

- Quizás... Ou peut-être pas. Tu veux déjà être une amie alors qu’on sera peut-être dans des classes opposées ? Je croyais les américains du genre… compétitifs.

Bien sûr, elle ignorait les origines de son interlocutrice et peinait à imaginer qu’on puisse venir d’un autre continent pour étudier à la Justice University. La curiosité prit toutefois le pas sur la morosité de la mexicaine, ses épis reprirent une teinte plus rougeâtre tandis que de légères volutes blanches s’échappèrent par intermittence de ses oreilles.

- Mais… amis ou rivales. Autant s’appeler correctement, non ? Je m’appelle Luz, Luz Sierra. Si ce jour s’avère finalement idéal. Tu seras… contente, de m’avoir rencontrée ici.

Son sourire se détendit, réaffirmé par ce regain d’arrogance. Elle tendit sa main vers la renarde, se figeant dans cette position tandis qu’elle reporta son attention vers le ciel. Quelque chose s’y distinguait et faisait un sacré boucan. Luz crut à une sorte d’attraction organisée par l’établissement, mais les réactions du personnel laissait supposer que ce n’était pas vraiment le cas.

Un véhicule volant pour le moins surprenant descendit nonchalamment pour atterrir plus loin dans la cour, laissant sa propriétaire s’en extirper dans une mise en scène étudiée et quelque peu faramineuse. Une jolie femme aux cheveux rouges vifs et disposant également d’attributs évoquant les renards rejoignit l’estrade dans un flegme des plus total. Amenant la mexicaine à la considérer avec une incrédulité grandissante.

- … Sont tous comme ça ici… aux Etats Unis ?! Ça coûte combien une telle entrée en scène… ?

Marmonna t-elle, plus dans le vide qu’à l’attention de Linnea. Quelque part, elle trouvait cette façon de débarquer classieuse ! C'était presque digne d'un match de Lucha Libre... avec un peu plus de moyen. Puis Luz finit par reporter un regard soupçonneux sur sa camarade de table.

- Elle est de ta famille ? ... Oui... non, oublie.

Elle nota les différences flagrantes de physique entre les deux, jaugeant Linnea avec un air critique assez évident. Oui, même en rattrapant les années de différence, il était peu probable qu’elles finissent par se ressembler malgré leurs caractéristiques communes.

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Luz Sierra
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