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Surnom :
KayoAge :
18 ansGenre :
FemmeOrientation sexuelle
BisexuelleDate & lieu de naissance :
Sapporo, le 13 Juillet.Nationalité :
Japo-américaine.Particularité :
//Ce qu'il.elle pense de la situation à San Francisco :
Elle n’en pense rien et ne s’en soucie guère. A ses yeux c’est l’état normal du monde, il est simplement plus assumé ici.Super-Pseudo :
??? (aucun pseudo officiel)Organisation criminelle :
Elle travaille seule.Quel est son but en tant que vilain.e ?
Kayo cherche à punir les héros corrompus et à retrouver son père. Le crime est surtout un moyen de l’atteindre et d’attirer des héros, mais au fond elle apprécie aussi déstabiliser le système par des faits marquants.Taille & Poids
159cm // 47kgMorphologie
Bien équilibrée.Visage
Doux et délicat, mais fatigué, au regard distant.Cheveux
Bruns, décorés d’une barrette à l’avant.Yeux
MarronsStyle vestimentaire
Porte des vêtements simples et peu extravagants. Des vestes et des pulls, des jupes, shorts ou jeans, le tout aux couleurs de l’automne et avec parfois des motifs à carreaux pour changer.Particularité
Yeux roses pendant l’utilisation de son alter.Alter/Capacités
Kayo peut détacher une partie de sa conscience et la transférer dans un objet ou un être vivant. L’altérée reçoit les mêmes perceptions/informations que le destinataire (état d’esprit/vue/ouïe/etc. pour un être vivant, données et réseau pour un appareil électronique, …) et obtient une influence plus ou moins importante sur le réceptacle selon sa nature.
Trop utiliser cet alter provoque un mal de crâne croissant, suivi d’une désorientation accompagnée d’un sentiment de confusion, et une insistance à ce stade peut causer des spasmes et des pertes partielles de connaissance , voire une hémorragie cérébrale.
Kayo subit un lourd contrecoup si la cible meurt alors que le lien est actif. Si c’était un humain, le choc est si puissant qu’il peut provoquer des dégâts neurologiques définitifs.
Aime: Apprendre, l’esprit de groupe, les gens “brisés”, l’arôme jasmin, jouer de la basse, les boissons caféinées.
Déteste: Les autorités corrompues, être le centre d’attention, les faux-semblants, le caramel, la violence, ses insomnies, son nom de famille.
Traits: Paumée, insomniaque, stoïque, déterminée, calculatrice, comédienne.
Note : Dispose d’une mémoire eidétique.
Auto-profil, partie I :
Chercher à se définir soi-même n’est pas une mince affaire, mais c’est un exercice auquel je dois me prêter. Ainsi, quand bien même l’avenir me transformerait, il existera toujours une trace de cette version de moi quelque part, et ce afin de mesurer mon évolution.
Ou au moins, si le doute finit par m’empoisonner, à me rappeler pourquoi je fais ce que je fais.
Comme l’image que renvoie un miroir est toujours déformée, je vais commencer par poser ce que les autres disaient de moi à l’Institut :
-J’aime apprendre? C’est vrai, j’imagine. Ma mémoire emmagasine très facilement de nouvelles informations et les retient, alors apprendre des choses ne demande aucun effort. Dès lors que j’ai du temps à perdre je cherche à me cultiver, c’est un genre de hobby. Néanmoins, mon sujet préféré reste l’humain. J’apprécie les rencontres…découvrir le fonctionnement des gens, leurs traits et leurs secrets, pour les noter dans mon carnet. J’ai…un affect particulier pour les gens qui souffrent ou ont souffert, qui n’ont pas eu une vie facile ou sont atteints d’un mal profond, je me sens proche d’eux. Surement à raison.
-J’apprécie l’esprit d’équipe, faire partie d’un groupe? C’est vrai aussi, mais il aurait été difficile d’en être autrement. A l’Institut, nous devions nous serrer les coudes avec les autres enfants, car c’était notre seule famille. Ce n’est peut-être plus aussi vrai maintenant, puisque j’agis surtout en solo… mais je suppose que ce ne serait pas désagréable, si les circonstances le permettaient.
-Je suis timide? C’est…partiellement vrai. Je n’aime pas qu’on s’intéresse à moi, ça me met mal à l’aise...je préfère largement me fondre dans la masse et observer les gens plutôt que me faire observer.
Et de toute évidence, ce trait s’est aggravé depuis que j’ai quitté le japon. Il n’y a aucune raison de s’intéresser à un cadavre ambulant.
Je suis fatiguée, voilà un terme qui me correspond… tout le temps fatiguée. Et ce n’est pas une manière de parler : Depuis ce qui est arrivé à Akina, mon alter s’active spontanément une fois sur deux chaque fois que j’essaye de dormir, à moins d’avaler une quantité médicalement dangereuse de somnifères.
Ça vient sans doute de dégâts neurologiques ou du traumatisme de l’évènement, mais le café et les boissons énergisantes me permettent de fonctionner suffisamment bien, alors le médecin pourra attendre.
Entre ça et le fait que je sois plutôt bonne comédienne, la plupart des gens ne se rendent pas compte de mon état de santé et ce n’est pas plus mal. Évidemment, il y en a toujours qui arrivent à voir les cernes sous le maquillage puis me posent des questions… et ceux-là, je les déteste.
Au naturel je peux être stoïque, alors je fais des efforts pour exprimer mes émotions devant les gens, surtout dans mon travail. Je n’ai vraiment pas besoin de passer pour une sociopathe et d’inquiéter ceux qui sont autour de moi.
Tout ceci est très ironique pour quelqu’un qui prétend haïr les mensonges, et je ne sais pas quoi penser de ce paradoxe. Que je ne m’apprécie pas?
Enfin, qu’importe : Oui, je “déteste les mensonges”, mais c’est plus précis que ça. En moi sévit une haine profonde de ceux qui se donnent une image devant les caméras alors qu’ils en sont à l’opposés en dehors, qui jouissent d’une image publique impeccable pour camoufler leurs démons, des loups déguisés en agneaux. On pourrait dire que ça concerne beaucoup de monde, mais mon aversion concerne en premier lieu les héros qui prétendent faire le bien alors qu’ils sont parfois pires que les criminels qu’ils arrêtent…qui profitent de leur statut comme un passe-droit pour éviter la justice.
Et c’est précisément pour ça que je suis là.
Auto-profil, partie II :
Je suis née à Sapporo le 13 Juillet 2258, d’une mère locale et d’un père venu tout droit des amériques, spécifiquement de San Francisco. Cependant, je les ai peu connus tous les deux…car mon père était en fait un criminel altéré venu mettre je ne sais quel bazar au pays du soleil levant, et quand sa femme l’a appris, eh bien leur petit couple s’est effondré. Il a disparu de nos vies, me laissant seule avec ma mère qui s’est enfoncée dans la dépression et l’alcool.
Enfin, c’est ce qu’on m’a raconté. J’avais six ans quand on m’a placée dans un Institut spécialisé car ma maternelle fût jugée inapte à m’élever, il me reste peu de souvenirs de cette période.
C’est donc dans ce centre que ma vie a commencé. J’y ai rencontré d’autres enfants avec lesquels nous avons tissés de forts liens alors que nous grandissions ensembles, nous étions une famille et rien ne pouvait nous séparer. Rien sauf les lubies du directeur de l’Institut, un homme charmant qui avait pour sale habitude de se défouler sur les orphelins à sa charge chaque fois que quelque chose n’allait pas dans sa vie…et pas grand chose n’allait dans sa vie.
Pourquoi personne n’a réagit? La plupart en avaient peur, et quand l’âge arrivait de quitter l'Institut, ils préféraient laisser ça derrière eux que de risquer de s’attirer ses foudres à nouveau, alors celles de tous ceux qui le suivaient. Quand aux autres, ceux qui ont levé la voix…
Quel poids a la parole d’un orphelin sans histoire face aux ressources, au réseau et à la réputation d’un des super-héros le plus puissant du Japon? Qui voulait croire qu’une figure symbolisant l’espoir et la fin des ères sombres pouvait s’adonner à de tels vices? La peur qu’une vague de crime renaisse de l’image ternie d’un justicier était suffisante pour écraser toute rumeur, et j’ignore ce qui est arrivé à ceux qui ont essayé.
Alors nous faisions ce que nous pouvions pour nous entraider, partager nos fardeaux pour les alléger, à nos échelles restreintes. Pour ma part, j’ai utilisé mon alter pour accompagner chacun de mes frères et soeurs pendant leurs “punitions” ayant ainsi partagé tous leurs coups et brûlures, afin qu’ils ne soient jamais seuls pendant ces douloureux moments.
Je me rappelerai toujours d’Akina, une fille entrée la même année que moi, avec laquelle nous nous sommes tout de suite rapprochées parce qu’on a trouvé drôle le fait que son prénom soit mon nom de famille. Nous avons ensuite tout partagé, nos passions et nos colères, des plus grandes craintes aux rêves les plus ambitieux, si bien qu'on nous voyait comme des "âmes soeurs". Une expression bien curieuse.
Mais cette période prit fin le jour où, alors que notre “bienfaiteur” était particulièrement frustré d’avoir perdu sa place au podium du classement des héros, il décida que quelqu’un allait prendre double dose et ce quelqu’un fût Akina.
Je n’ai, comme souvenir de cet évènement, que de vagues sensations. L’impuissance de ressentir la torture d’être brûlée par un laser d’altéré, mourir en même temps que la personne à laquelle on tient le plus, pour se réveiller dans un monde où elle a disparu en même temps qu’une partie de nous-même.
Depuis, quand j’essaye de m’endormir, il arrive souvent que des flashs de cet instant m’apparaissent. Mon esprit essaye alors de s’échapper de mon corps pour s’enfuir, ce qui déclenche mon alter spontanément. En tout cas c’est comme ça que j’interprète ce problème.
Bref. Les quelques semaines qui me restaient à passer dans ce centre me parurent vides, et après ce jour partager la douleur des autres paraissait bien plus léger, comme si j’avais perdu une partie de ma sensibilité dans le processus.
J’ai pu en sortir peu après le jour de mes 17 ans, quand dans une autre de ses crises de colère il déclencha un incendie à l'Institut…qui mit fin à sa carrière. Car sa propre réputation joua contre lui et l’attention que reçut cet évènement fût tel que toute la vérité fût amenée à la lumière du grand public, dans une réaction en chaîne si violente que son statut ne put l’endiguer…et ce monstre disparu du jour au lendemain plutôt que de faire face à la véritable justice.
Au moins cette page est tournée, mais pour être franche je regrette de ne pas avoir eu l’occasion de le faire chuter moi-même.
Et maintenant libre de ma vie, j’ai choisi d’essayer de retrouver mon père et d’aller à San Francisco, ne serait-ce que pour fuir ce pays qui me rappelle trop de mauvais souvenirs.
Profil du joueur
Age : 18Feat. : Madoka Higuchi (THE iDOLM@STER)
Alter : Transfert de conscience
Type d'Alter : Activation
Messages : 28
Points d'Expérience : 145
Date d'inscription : 15/07/2023
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