Ces couloirs de merde, qu'on empruntait encore et encore. C'était chiant, on se rappelait aussi trop facilement de leurs formes, où ils nous conduisaient, on ne pouvait pas s'enfuir, pas facilement. Si c'était dans une salle de classe, il y avait très peu de choix de planques : Sous un bureau, sous le bureau du prof, dans l'armoire s'il y en avait une. Dehors, vous aviez bien plus de choix face à l'école.
Donc, encore et toujours, je me faisais chier, mains dans les poches de ma veste que je portais littéralement tout le temps, roulant des yeux quand je passais vers des gens. Je remarquais plein de nouvelles têtes, ouais, la rentrée, les premières années, blablabla.
« R'gardez-les, tous contents, tous heureux, tout va bien dans c'putain de monde. Non, y a rien qui va. »
Une tête se tourna, je grognai fortement en m'approchant.
« T'as un souci ?! T'veux ma photo ?! »
Il détourna le regard.
« Faux héros d'mes deux. »
J'disais ça mais j'étais pas destinée à en être une, j'voulais juste ce putain de permis pour qu'on me foute la paix. J'allais l'utiliser comme j'l'entendais. Ouais, comme un Vigilant mais sans l'être quoi. Bref.
Je m'avançai, une tête qui sortait un peu du lot, des cheveux blancs avec quelques reflets rouges -enfin j'pensais-, je m'approchai, plissai le regard avant de sortir ;
« Tu t'crois prête à être héroïne toi ? T'as pas la tête pour l'emploi, ouais. T'as l'air trop naïve. »
J'entrouvris mes lèvres, montrant des crocs.
Donc, encore et toujours, je me faisais chier, mains dans les poches de ma veste que je portais littéralement tout le temps, roulant des yeux quand je passais vers des gens. Je remarquais plein de nouvelles têtes, ouais, la rentrée, les premières années, blablabla.
« R'gardez-les, tous contents, tous heureux, tout va bien dans c'putain de monde. Non, y a rien qui va. »
Une tête se tourna, je grognai fortement en m'approchant.
« T'as un souci ?! T'veux ma photo ?! »
Il détourna le regard.
« Faux héros d'mes deux. »
J'disais ça mais j'étais pas destinée à en être une, j'voulais juste ce putain de permis pour qu'on me foute la paix. J'allais l'utiliser comme j'l'entendais. Ouais, comme un Vigilant mais sans l'être quoi. Bref.
Je m'avançai, une tête qui sortait un peu du lot, des cheveux blancs avec quelques reflets rouges -enfin j'pensais-, je m'approchai, plissai le regard avant de sortir ;
« Tu t'crois prête à être héroïne toi ? T'as pas la tête pour l'emploi, ouais. T'as l'air trop naïve. »
J'entrouvris mes lèvres, montrant des crocs.
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