- « Nous souhaitons vous informer… Blablabla… Dans le but de vous apporter assistance… Veuillez trouver ci-dessous… Bien sûr, je comprends, ce n'est pas facile… A été notifié par notre équipe… Blabla… Au sein de votre établissement… Nous vous prions de remettre les dossiers à la date donnée… »
En relisant une fois de plus le message de mon psychologue, une multitude d'émotions et de sentiments m'envahit. Pas de colère. Pas de tristesse, et même pas de choc. Juste une profonde fatigue à l'idée de devoir faire face à cela. J'aurais tellement souhaité échapper à cette situation, tout lâcher et arrêter. Cependant, cette option n'était pas envisageable, car malgré mon aversion pour ces séances, elles me portaient secours… De plus, il avait informé la nouvelle psychologue de l'école… Je baisse encore davantage la tête, la penchant presque entre mes jambes, mes bras reposant dessus.
En résumé, la situation et le message de mon psychologue étaient les suivants : mon ancien thérapeute, le docteur Franz, qui me suit depuis six ans, venait de m'envoyer un message pour confirmer un sujet qu'il avait abordé à plusieurs reprises. Franz m'avait expliqué il y a quelque temps qu'il allait bientôt partir à l'étranger et qu'il ne pourrait plus assurer mon suivi. Heureusement, il avait appris qu'un nouveau professionnel allait rejoindre l'établissement où je donnais cours. Une psychologue. Étant donné que cette personne était expérimentée et qu'elle travaillait dans le même établissement, il serait bien plus aisé pour elle de suivre mon évolution.
Ainsi, dès son arrivée à l'école, Franz avait entrepris les démarches nécessaires pour que mon cas et ma responsabilité soient transmis à la nouvelle psychologue… Je serais donc sous sa supervision. Comme le dirait un ami, même laisse, différents maîtres. Je n'ai aucune réserve envers elle, la seule chose qui me chiffonne, c'est le sentiment d'être un fardeau que les autres doivent porter. Certes, c'est leur rôle, mais il n'est pas agréable de savoir que je vais devoir confier certaines de mes responsabilités et de mes fardeaux émotionnels à une inconnue. Et surtout que Franz me donne à quelqu’un d’autre comme si j’étais une chaussette sale.
En conséquence, je n'éprouvais pas le désir ardent de la rencontrer pour discuter de ce genre de choses. Mais mon psychologue avait été rusé, il avait délibérément omis d'envoyer mes dossiers et avait prévenu ma collègue que je les lui remettrais sous peu. Qu'est-ce que cela signifiait ? Il avait orchestré un rendez-vous avec ma nouvelle psychologue pour moi. Rusé comme un vaurien, ce vieux coquin. S'il avait remis les dossiers directement à la demoiselle, j'aurais esquivé la suite… Maintenant que j'avais un rendez-vous fixé, il savait que j'y irais malgré moi, même si je n'appréciais pas du tout l'idée. Au début, j'étais maître dans l'art des excuses pour échapper à Franz, mais il avait rapidement saisi que je venais seulement si c'était lui qui organisait le rendez-vous.
Pourquoi ? Parce que j'ai en horreur de laisser les gens en plan. Les vieux réflexes ne meurent pas.
C'est ainsi que deux jours plus tard, je me dirigeais lentement, mais sûrement vers le bureau de notre nouvelle psychologue, mon dossier en main. Que contenait ce dossier ? Tout ce qui constituait mon être, ce que j'ai été et ce que je suis devenu. Pas seulement les aspects positifs. Ce dossier conséquent retraçait toute l'évolution de mon état, mais surtout, la raison pour laquelle il est nécessaire que je sois suivi.
Tout d'abord, je suis un héros. Or, tout héros nécessite une surveillance. Ensuite, et c'est là que le dossier devient plus intime, je suis un héros qui opère dans l'ombre et qui a été contraint de tuer. À chaque fois, il s'agissait de missions officielles du gouvernement, je respectais la loi… Cependant, selon Franz, cela demeurait un fardeau de devoir se salir les mains. Il savait que j'accomplissais ces actes par nécessité… Je me demande ce que sa réaction sera. Un héros aux mains souillées, même si c'était pour la bonne cause, je ne répondais pas à l'image traditionnelle du héros en raison de cela.
Enfin, la raison principale qui m'a conduit à consulter un psychologue il y a six ans. Mon lien avec Weiss, sa mort, l'impact dévastateur sur moi et la chute qui a suivi. Alcool, violence, dépression, auto-dépréciation, instabilité émotionnelle, tentative de suicide… Le dossier évoquait également comment j'ai réussi à remonter la pente. Ma consommation d'alcool a diminué, je n'ai plus tenté quoi que ce soit de néfaste, j'ai réussi à reprendre le contrôle de moi-même et surtout, j'ai embrassé la carrière d'enseignant grâce à cela.
Maintenant, face à la porte, je ferme et rouvre plusieurs fois mes paupières, espérant peut-être que ce soit un rêve… Mais non, la porte est toujours là. « Bon… Quand il faut y aller, il faut y aller. » Je toque trois fois avant d'entrer en ouvrant la porte.
- . « Professeure… Docteur Lys ? Êtes-vous là ? » J'espère sincèrement qu'elle ne m'attend pas. C'était déjà assez gênant de me présenter ici comme un enfant qui allait être réprimandé.
En relisant une fois de plus le message de mon psychologue, une multitude d'émotions et de sentiments m'envahit. Pas de colère. Pas de tristesse, et même pas de choc. Juste une profonde fatigue à l'idée de devoir faire face à cela. J'aurais tellement souhaité échapper à cette situation, tout lâcher et arrêter. Cependant, cette option n'était pas envisageable, car malgré mon aversion pour ces séances, elles me portaient secours… De plus, il avait informé la nouvelle psychologue de l'école… Je baisse encore davantage la tête, la penchant presque entre mes jambes, mes bras reposant dessus.
En résumé, la situation et le message de mon psychologue étaient les suivants : mon ancien thérapeute, le docteur Franz, qui me suit depuis six ans, venait de m'envoyer un message pour confirmer un sujet qu'il avait abordé à plusieurs reprises. Franz m'avait expliqué il y a quelque temps qu'il allait bientôt partir à l'étranger et qu'il ne pourrait plus assurer mon suivi. Heureusement, il avait appris qu'un nouveau professionnel allait rejoindre l'établissement où je donnais cours. Une psychologue. Étant donné que cette personne était expérimentée et qu'elle travaillait dans le même établissement, il serait bien plus aisé pour elle de suivre mon évolution.
Ainsi, dès son arrivée à l'école, Franz avait entrepris les démarches nécessaires pour que mon cas et ma responsabilité soient transmis à la nouvelle psychologue… Je serais donc sous sa supervision. Comme le dirait un ami, même laisse, différents maîtres. Je n'ai aucune réserve envers elle, la seule chose qui me chiffonne, c'est le sentiment d'être un fardeau que les autres doivent porter. Certes, c'est leur rôle, mais il n'est pas agréable de savoir que je vais devoir confier certaines de mes responsabilités et de mes fardeaux émotionnels à une inconnue. Et surtout que Franz me donne à quelqu’un d’autre comme si j’étais une chaussette sale.
En conséquence, je n'éprouvais pas le désir ardent de la rencontrer pour discuter de ce genre de choses. Mais mon psychologue avait été rusé, il avait délibérément omis d'envoyer mes dossiers et avait prévenu ma collègue que je les lui remettrais sous peu. Qu'est-ce que cela signifiait ? Il avait orchestré un rendez-vous avec ma nouvelle psychologue pour moi. Rusé comme un vaurien, ce vieux coquin. S'il avait remis les dossiers directement à la demoiselle, j'aurais esquivé la suite… Maintenant que j'avais un rendez-vous fixé, il savait que j'y irais malgré moi, même si je n'appréciais pas du tout l'idée. Au début, j'étais maître dans l'art des excuses pour échapper à Franz, mais il avait rapidement saisi que je venais seulement si c'était lui qui organisait le rendez-vous.
Pourquoi ? Parce que j'ai en horreur de laisser les gens en plan. Les vieux réflexes ne meurent pas.
C'est ainsi que deux jours plus tard, je me dirigeais lentement, mais sûrement vers le bureau de notre nouvelle psychologue, mon dossier en main. Que contenait ce dossier ? Tout ce qui constituait mon être, ce que j'ai été et ce que je suis devenu. Pas seulement les aspects positifs. Ce dossier conséquent retraçait toute l'évolution de mon état, mais surtout, la raison pour laquelle il est nécessaire que je sois suivi.
Tout d'abord, je suis un héros. Or, tout héros nécessite une surveillance. Ensuite, et c'est là que le dossier devient plus intime, je suis un héros qui opère dans l'ombre et qui a été contraint de tuer. À chaque fois, il s'agissait de missions officielles du gouvernement, je respectais la loi… Cependant, selon Franz, cela demeurait un fardeau de devoir se salir les mains. Il savait que j'accomplissais ces actes par nécessité… Je me demande ce que sa réaction sera. Un héros aux mains souillées, même si c'était pour la bonne cause, je ne répondais pas à l'image traditionnelle du héros en raison de cela.
Enfin, la raison principale qui m'a conduit à consulter un psychologue il y a six ans. Mon lien avec Weiss, sa mort, l'impact dévastateur sur moi et la chute qui a suivi. Alcool, violence, dépression, auto-dépréciation, instabilité émotionnelle, tentative de suicide… Le dossier évoquait également comment j'ai réussi à remonter la pente. Ma consommation d'alcool a diminué, je n'ai plus tenté quoi que ce soit de néfaste, j'ai réussi à reprendre le contrôle de moi-même et surtout, j'ai embrassé la carrière d'enseignant grâce à cela.
Maintenant, face à la porte, je ferme et rouvre plusieurs fois mes paupières, espérant peut-être que ce soit un rêve… Mais non, la porte est toujours là. « Bon… Quand il faut y aller, il faut y aller. » Je toque trois fois avant d'entrer en ouvrant la porte.
- . « Professeure… Docteur Lys ? Êtes-vous là ? » J'espère sincèrement qu'elle ne m'attend pas. C'était déjà assez gênant de me présenter ici comme un enfant qui allait être réprimandé.
Profil du joueur
Age : 31 ansFeat. : Roland de Library of Ruina
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Date d'inscription : 09/07/2023