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Surnom :
Docteur, Doc'Age :
46 ansGenre :
MasculinOrientation sexuelle
Hétérosexuel mais si on peut tarabiscoter je dirais même Scientiosexuel !Date & lieu de naissance :
Los Angeles, 16 juin 2230Nationalité :
AméricainParticularité :
Un boulon en travers de la tête que je peux tourner pour me détendre, c'est assez particulier ?Ce qu'il.elle pense de la situation à San Francisco :
C'est bien dommage, bien triste si si c'est vrai ... mais je m'en fiche bien maintenant. Ils ne m'ont pas aidé quand j'en avais le plus besoin, alors qu'ils ne comptent plus sur moi. J'ai préféré me ranger du côté de ceux qui restent vrais. Aussi fou que cela puisse paraître, la Fratrie semble avoir les yeux en face des trous contrairement au gouvernement qui ne fait que jeter de la poudre de fée pour couvrir ses traces. Les deux se salissent les mains, mais laquelle de ces deux organisations le fait pour un meilleur lendemain ?Super-Pseudo :
Doctor PlagueOrganisation criminelle :
La FratrieQuel est son but en tant que vilain.e ?
Je consacre ma vie à la science depuis toujours. J'aurai autant de buts qu'il existera de sujets à explorer, à rechercher, à expérimenter... Mais mon plus grand rêve reste de découvrir l'Immortalité. En ce moment je traverse une ... crise existentielle. Depuis que je suis conscient de ce que fait l'Orphelinat et la Fratrie, j'ai comme l'envie d'apporter ma contribution. Ainsi, je m'occupe de soigner les enfants blessés et malades qu'ils trouvent leur permettant ainsi de survivre un peu plus longtemps comme je l'aurais voulu pour ma fille ...Taille & Poids
Je fais un petit check-up toutes les semaines, et ce matin j'étais encore à 1m89 pour 76kg. Avant le petit-déjeuner.Morphologie
Je suis d'une morphologie de type V, j'ai les épaules larges et carrées et une taille fine. Je ne suis pas un grand athlète mais je reste en bonne forme.Visage
On me dit toujours que j'ai l'air fatigué et que j'ai le teint pâle. Un petit nez et une grande bouche, je sais pas si je dois bien le prendre ...Cheveux
Ils ne sont pas bien longs, d'une couleur grise cendrée. Certains disent "poussiéreux" mais les goûts et les couleurs...Yeux
Derrière mes lunettes j'ai les yeux verts foncés et ils tirent vers le bas, mes paupières sont lourdes.Style vestimentaire
Je ne suis pas vraiment porté sur la mode et je me contente de rester pratique. Un pull avec des tons de marron et de gris que j'aurais rafistolé milles fois et une blouse blanche.. elle aussi couverte de coutures maladroites.Particularité
Avec le boulon qui me traverse la tête, j'ai de nombreuses cicatrices et des points de suture sur tout le corps, on dirait presque un zombie.Alter/Capacités
Pour avoir étudié le cynisme à l'époque où les cours de philosophie faisaient encore du sens, je peux dire que j'adhère complètement à ses principes. Selon moi toute notre société est bâtie comme une prison. Une geôle faite de conventions sociales, de "toi tu seras un pompier avec ton alter, et toi tu seras ouvrier dans le BTP avec le tien !" Et dire que j'aurais participé à cette mascarade en acceptant cette suite qu'ils veulent qu'on pense "logique."
Ils diront que je suis un rebelle dans l'âme, un anarchiste. Moi je dirais que je réfléchis par mes propres moyens. Fini de voir le monde à travers leur filtre bien organisé. Je pense que dans ce monde il n'y a qu'une seule loi qui prime : celle que chacun veut s'imposer à suivre. La liberté de penser et d'agir sont des valeurs qui me tiennent à cœur, et ce sont celles-là que l'état veut nous retirer.
CULTIVÉ - Plus de 10 ans d'études pour en arriver là. Non pas que je regrette, le savoir est une arme oui, c'est juste qu'elle ne fait pas couler de sang. Même si mon domaine principal est la médecine, je reste un homme de science au sens large. Autrefois un chirurgien respecté, je dispose de connaissances approfondies sur le corps humain et son fonctionnement. Ceci étant dit, je n'ai pas seulement appris dans les livres ou à l'hôpital. Disons que pour pousser mes recherches encore plus loin, j'ai dû faire plusieurs écarts. Au nom de la science ! Mon sujet favori reste les alters, cette science incertaine qui n'a de cesse de révolutionner tout ce que je crois savoir. Au fond, j'ai fini par accepter cette maxime de Platon, après une longue lutte dans le déni total. "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
J'avais l'habitude de penser qu'il n'y avait pas plus intelligent et rien que ça c'est un manifeste horrible de mon ignorance. Toujours dans l'optique d'en apprendre davantage cela dit, je suis du genre à étudier avec autant d'attention les erreurs que je peux faire. Les résultats que je peux obtenir. Et cette solitude n'est que la distillation de mes défauts. Bénis soient les ignorants. J'aurais aimé être un peu plus simplet et ne jamais m'embarrasser de réflexions existentielles mais bon. Mon savoir reste mon fer de lance, ma plus grande ambition serait de découvrir la fameuse solution qui me rendra immortel. De cette façon, je n'aurais plus à me hâter face au défilement du temps, je disposerai de toutes les années nécessaires à la complétion de très grandes choses.
GENEREUX - Quand on a passé la moitié de sa vie à étudier la médecine pour guérir des maladies et sauver des vies, je pense qu'on a autant le droit de se proclamer héros. Directeur d'établissement, chirurgien d'exception, fidèle serviteur des actions humanitaires et des dons de charité, je ne m'invente pas une vie si je vous dis que j'ai le cœur sur la main. C'est parce que ma tête est mise à prix que vous pensez le contraire, c'est tout. Aussi loin que je me souvienne, je n'ai pas cherché la richesse, mes parents me l'avaient déjà laissée. Je suis coupable d'avoir recherché la reconnaissance dans la célébrité, oui j'ai aimé recevoir des décorations et donner de beaux discours pour chanter les louanges de mon travail. Mais quand je vois une âme innocente en souffrance, c'est plus fort que moi, je dois lui venir en aide. Même s'ils m'ont formellement interdit d'exercer, rayé de toutes les communautés médicales et scientifiques officielles, mon œuvre n'est pas achevée. Je continue à prodiguer des soins, notamment là où les soins manquent. Vous seriez choqués du nombre de pauvres gens qui arpentent les rues de San Francisco en quête d'un meilleur jour. Certains ne sont que des incapables, mais d'autres méritent encore d'être aidées.
C'est un des grands mystères de ce monde que je ne pourrais apparemment pas résoudre. Je me fiche bien de ces gens, je ne les connais pas et ils sentent vraiment mauvais et pourtant, quand je vois des familles entières entassées dans la crasse et la maladie, mon sang semble s'agiter. En faite, c'est plutôt pour les enfants que je m'inquiète. Ils ne devraient pas avoir à subir les piètres choix des adultes. J'en sais quelque chose.
MANIPULATEUR - Je ne suis pas arrivé à mes fins en distribuant ma bonté ça et là. Pour grimper au sommet de l'échelle scientifique il m'aura fallu piétiner les rêves des autres. Je revois leurs visages dans mes cauchemars, j'entends leurs voix. Ils me disent tous la même chose, ils se moquent de ce que j'ai bâti et ils ne parlent que de ma chute. Mais je parviens toujours à les chasser ; si je suis celui qui a réussi c'est simplement que je le voulais, plus qu'eux. Je pense qu'il s'agit de faire le nécessaire pour l'emporter, même si c'est aux dépends des compétiteurs. Après tout dans une grande course comme la vie, tout le monde n'arrivera pas à franchir la ligne dans le temps imparti pas vrai ? C'est le rush depuis l'utérus, on ne s'en sort pas sans jouer des coudes. Je sais parfaitement où appuyer pour motiver ou démotiver et j'ai toujours une offre (faussement) intéressante dans la manche pour les plus difficiles en affaires. Mais il faut faire attention, avec moi, un cadeau est souvent empoisonné. C'est que je dois couvrir mes arrières, même quand il s'agit de mes collaborateurs. Je n'aime pas qu'on essaie de me doubler alors je m'en prémunie. S'il faut les liguer les uns contre les autres et diviser pour mieux régner, qu'à cela ne tienne ! Même ma générosité en est teintée mais ce n'est pas plus étonnant quand on sait comment des personnes que j'ai aidées ont fini par me renier quand les autorités en ont donné l'ordre.
SIMPLE/NATUREL - Pourquoi s'encombrer avec des richesses inutiles, des possessions matérielles qui n'ont pas d'autre objectif que de se donner une bonne figure ? Pour un homme de science comme moi tout cela n'est que futile. Je préconise un retour vers le naturel et la simplicité. Je ris des gens qui, comme moi auparavant, pensent qu'un joli costume trois pièces fait de vous quelqu'un. Ceux qui misent sur le paraître ne sont que des petits cœurs meurtris. Des m'as-tu-vu qui cherchent à impressionner et à attirer la lumière des projecteurs pour quoi faire au final ? Si l'on doit se donner en spectacle, alors autant que ce spectacle soit intéressant ! J'ai une sainte horreur de la mode et de tous ceux qui la suivent aveuglément. Je porte la même blouse depuis des lustres et ça ne m'a jamais dérangé ! Plus centré sur le côté pratique des choses, l'esthétique n'a aucun poids pour moi. D'une même façon, je trouve que les héros en font trop. Des vêtements flashy et beaucoup de poudre aux yeux voilà tout. Il m'arrive souvent de m'entraîner torse nu et attention tenez-vous, parfois même en tenue d'Adam. Ne soyez pas choqué si je me présente devant vous avec les parties à l'air libre, ce n'est que mon état le plus naturel. S'il faut vraiment en débattre, c'est vous qui êtes étranges à vous décorer comme des sapins de noël ! Nous sommes né sans biens matériels et nous repartirons dans la même condition. Alors à quoi bon ? J'évite encore d'embrasser une vie complètement nudiste mais ce ne sont que les restants des chaînes sociales qui brident encore mon esprit, un jour éventuellement, je m'en serais complètement défait.
DÉÇU - J'ai toujours aimé les speechs motivateurs et pleins de faux-semblant qu'on sert à la cantine des facs de médecine. Depuis bien avant ça, on m'a tellement bercé d'illusions à propos d'une époque sans pareille grâce à l'émergence des alters. On disait que les progrès allaient être fulgurants et qu'avec l'avènement des héros, le monde n'en serait que meilleur... Mon œil ! Rien n'a changé. Les Hommes sont toujours égoïstes et égocentriques. Ils sont toujours aussi avides de pouvoir et de conquêtes, je les ai vu écraser ceux qu'ils étaient censés sauver. Quand on réalise ce qu'est la vérité, on ne peut que tomber de haut. Bien vu la bonne image publique, bien vu l'espoir qu'ils se vantent d'amener dans les cœurs. J'ai été dans les coulisses et ce n'était pas beau à voir. Je n'ai plus confiance en mon propre pays. L'Amérique n'a jamais été un modèle de sainteté quand on y pense. Depuis des siècles, nous avons raconté une histoire dans laquelle nous sommes les protagonistes mais il faut savoir lire entre les lignes. J'ai pu le comprendre quand, dans leur histoire, je suis devenu un antagoniste. Pourtant quelques chapitres plus tôt j'étais dans le camp des gentils. Il n'y a rien de plus important que de se faire son propre avis et de ne pas suivre la tendance. Je plains les personnes qui regardent les actualités. Qui suivent les politiciens et leurs campagnes mensongères. Je plains tous ces citoyens dont le cerveau a été lavé. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils sont innocents ! Nous sommes tous libres, au départ. Cela ne tient qu'à nous d'y tenir. Quand je vois de pauvres enfants la tête pleine de rêves à cause de ce qu'ils nous vendent comme utopie.. Le formatage social est un fléau que nous devrions éradiquer, avant que ce soit le libre-arbitre qui y passe.
RANCUNIER - Je voue une haine profonde pour certains individus qui m'ont causé du tort. Je devrais être assez vieux et mature pour passer à autre chose mais il faut dire que j'ai du mal à oublier. C'est sûrement la faute de cet énorme cerveau ! Rancunier, je ne pourrais reposer en paix que quand mes ennemis auront été punis. La vengeance est un plat qui se mange froid, et mon côté calculateur frétille quand il faut inventer une machination pour causer la perte d'un de ces malheureux. Je suis capable de me faire passer pour un ami, seulement pour mieux vous planter dans le dos dans le cas où je vous ai dans la ligne de mire. C'est une question de respect. Je ne peux pas accepter que l'on me descende ! J'ai du mal à accepter qu'on insulte mon intelligence ou qu'on essaie de dénigrer mon travail. Le dernier fou qui a cherché à me salir respire encore, mais à travers un tube. De toute façon il faut être hautement stupide pour se mettre un chirurgien à dos, vous savez qu'on a le pouvoir de ruiner vos vies et ça sans alter ?
Je suis prêt à perdre un doigt si cela veut dire obtenir ma revanche. Enfin, je ne suis pas complètement déraisonnable non plus. Je ne vais pas faire dans la démesure pour du menu fretin, en général je sais reconnaître une guerre bonne à prendre. Il arrive par conséquent que j'évite d'embêter une entité jugée trop puissante non pas par crainte mais par logique : j'ai beaucoup de projets sur le feu et parfois une petite histoire de vendetta risquerait de tout faire capoter ! Il serait inimaginable que je balance des années de travail à la poubelle pour une question de respect. Je sais donc prendre sur moi, ne vous en faites pas. D'habitude je prends même les choses à la rigolade, puisqu'il n'y a rien de vraiment sérieux ici. Un peu plus indulgent qu'avant, ça ne m'empêche pas de garder à l'esprit tout le tort qu'on me fait.
ENDEUILLE - Tout le malheur de ma vie gravite autour d'un seul événement tragique. Ma fifille, ma petite perle... Partie, attrapée par la maladie. Quelle ironie ! Malgré tous mes efforts, je n'ai rien pu faire. Et personne n'a aidé non plus. Je garde sa photo près de moi et son souvenir encore plus près, dans ce qu'il me reste de sentimental. Si j'ai l'air abattu ou triste, c'est certainement que je pense à elle. Je n'aime pas en parler et je prends comme un affront toute tentative d'en savoir plus à son sujet. C'est un peu ma petite faiblesse personnelle, le talon d'Achille de mon âme. Sensible à son propos, je peux facilement m'énerver face à un interlocuteur indiscret. Je préfère qu'on la laisse tranquille. Je lui rends visite sur sa tombe fréquemment. C'est d'ailleurs le deuxième endroit où on me trouve, le premier étant mon laboratoire.
Comment on en est arrivé là, voyons voir ...
Une chose est sûre, ça n'a rien à voir avec une enfance difficile, tragique et désastreuse. Au contraire, je suis né à Los Angeles en Californie et cela donne déjà la couleur. Mes parents étaient déjà très prospères lors de ma naissance. Mon père est connu comme "la ruée vers le sang", un éminent médecin et chirurgien qui a construit son empire de la santé grâce à son alter. Une mutation qui lui octroie un corps particuliers en effet, il est le Donateur Universel. Son sang, sa peau et même ses organes sont tels que n'importe qui peut les recevoir sans jamais craindre un rejet ou une complication. De ce fait, il avait naturellement une place de choix dans le milieu médical où il aura proposé quelques bonnes innovations.
- Père:
D'un autre côté, le profil de ma mère est assez flou même pour moi. Aux premiers abords, c'était une femme de caractère et ambitieuse. Elle savait être douce et aimante comme elle savait être sévère et froide. Ils m'ont raconté leur histoire, plusieurs fois. Mon père n'a découvert que bien après ma naissance que sa femme était une totale inconnue. La réalité est là : elle était une femme fatale, une tueuse qui s'attaque aux gros portefeuilles et qui en avait après la fortune croissante de notre famille. Celle-là était connue sous milles et un pseudonymes, changeant d'identité en même temps qu'elle changeait de mari. Pour rester simple, je continue à l'appeler Miranda, le prénom sous lequel elle s'est présentée à moi pendant toute mon enfance. Je me souviens très bien avoir flairé son jeu alors que je n'avais que 9 ans. Je pensais avoir fait une découverte et j'en ai immédiatement informé mon père... mais il était déjà au courant. Loin d'en être dérangé, il avait lui-même ses petites activités peu recommandables sur le côté. Pour n'importe quel fils de cet âge, ce serait un monde qui s'écroulerait mais pour moi à l'époque ça voulait surtout dire que ma famille resterait intacte. Bon, pour la confiance on repassera.
- Mère:
Je revois souvent des images de l'école privée que j'ai fréquentée. Là-bas il n'y avait que des gens prédestinés à une grande carrière ou en tout cas c'est ce qu'ils disaient. Des avocats, des PDG.. des médecins ! A la Angel's Private School, il n'y avait pas que des petits anges. Je me souviens de quand ils m'ont traîné dans la boue. J'étais rentré en pleurant parce que je n'arrivais pas à comprendre malgré toutes mes bonnes notes. "Vois-tu, fils.. Mon apparence a toujours révulsé. Nous sommes différents et tout ce qui sort de l'ordinaire, l'Homme le pointe du doigt. Ca ne dit rien de nous, à part que nous devons travailler deux fois, trois fois plus que les autres pour obtenir les mêmes résultats. Mais ce fardeau n'est pas vain. Regarde-moi aujourd'hui, s'ils ne m'avaient pas poussé dans mes retranchements qui sait ce que je serais devenu ! Et tu n'y échapperas pas, puisque tu es mon fils et qu'on se ressemble. Bats-toi ! Ne laisse jamais une personne extérieure te dire ce que tu es, toi seul peut te définir !"
Toujours de bons conseils, mon père ce savant avait allumé la flamme sous la fiole de mon âme. Ses atomes et ses molécules s'agitaient et se réchauffaient et je pouvais en ressentir les effets. Ses mots m'avaient redonné confiance en moi. Mon père ce savant était mon idole, ce n'est pas pour rien que j'ai gardé ses portraits !
Tout ça pour dire que je me suis mis à penser sérieusement à l'avenir, je voulais laisser quelque chose, une trace indélébile comme mon héros paternel. Mon alter à moi est une fusion du Transfert Vital de Père et du Salivenin de Mère. Grâce à lui, j'avais le potentiel de surpasser mes prédécesseurs. Malgré leurs crimes, je n'ai jamais cessé de les admirer, et encore plus en grandissant. Si bien que je me suis mis à poursuivre mes propres expériences folles au lycée. Il y avait ce garçon, pas le couteau le plus affûté du tiroir mais sa détermination avait le don de forcer le respect. Il voulait devenir un héros et nous nous soutenions mutuellement. Il m'a même prêté son corps, pour la science ! Je voulais tester une mixture qui devait agir sur sa peau mais tout ce que j'ai réussi à faire, c'est l'envoyer en convalescence. Je suis resté à son chevet pendant une semaine. Apparemment les dégâts étaient irréversibles, j'avais anéanti ses espoirs et ses rêves et il m'en a voulu. Logique. Ses parents se sont lancés dans une campagne amère pour me faire expulser du lycée mais l'argent et la réputation de mon père ont permis d'étouffer l'affaire. Je ne m'en sentais pas mieux et je retournais à l'école à reculons, de peur de nuire à mes camarades une fois de plus. Cependant en terminant mes études major de ma promotion, j'ai pris la grosse tête comme on dit dans le langage populaire. Je ne voyais que mon ascension et tous les autres n'étaient que des tremplins pour la faciliter. Est venu la faculté, le temps des bêtises des grands enfants. Les filles et les soirées m'ont happé dans une insouciance qui ne m'est pas caractéristique. Je sentais mon travail vaciller alors j'ai repris mes esprits quitte à perdre ma vie sociale. Dans le cadre de mes études supérieures, j'ai travaillé dans l'établissement de mon père comme apprenti pendant 10 ans. Sauf qu'au bout de 5 ans, il m'a enrôlé dans ses affaires moins brillantes, me présentant son laboratoire secret et les expériences horribles qu'il y menait dans l'espoir de comprendre les alters. Toutes les bonnes choses qu'il avait pu faire pour le monde scientifique, il les avait faites au prix de nombreuses vies. Choquant ? Non, pas du tout ! J'étais comme stupéfait, abasourdi qu'on puisse aller aussi loin pour ses rêves. Et devinez qui a voulu faire pareil ?
J'ai été l'assistant du diable depuis mes 23 ans. Je n'étais qu'un jeune adulte et déjà j'avais le sang de plusieurs dizaines d'individus sur les mains, et ce n'était pas après une opération bénigne. Nous avons disséqué femmes et enfants avec l'érudition pour motif. C'était comme notre petite activité père-fils si vous voulez bien. Aussi horrible cela puisse sembler, j'ai apprécié ces moments. J'ai appris énormément à ses côtés. Je lui permettais d'utiliser mon alter pour l'aider dans son travail et moi j'en apprenais davantage sur divers sujets. C'était un échange équivalent. Je l'ai accompagné jusqu'à ce que ses affaires soient percées à jour par le gouvernement. C'était une opération qui n'a pas fait la une des journaux et pourtant ils ont mobilisé un dispositif important pour incarcérer Père, Mère ainsi que tous leurs associés. J'étais le seul rescapé de ce coup de filet, uniquement parce qu'ils m'avaient protégé. Je sais qu'ils ne font rien au hasard, je sais qu'ils m'ont permis de rester libre seulement pour que je puisse leur venir en aide à mon tour. Mais je n'en ai pas encore eu l'occasion : je suis devenu père. Le père d'une petite fille et elle s'appelait Angie. Contre toute attente, cette petite avait réveillé des choses enfouies en moi. Je me suis rangé et même si sa mère n'avait pas souhaité vivre avec moi, surtout après avoir fouiné et découvert la vérité sur ma famille, j'ai pris la meilleure décision de ma vie : de me consacrer à ma fille. C'était un juste retour des choses. Mes parents se sont occupés de moi malgré tout. Ils auraient pu m'abandonner, les criminels ne font pas dans le sentimentalisme non ? Mais ils m'avaient quand même gardé et fait grandir jusque là. Donc je ne pouvais pas faire moins bien. Ah, je l'aurais voulu ...
Angie est née avec un alter défectueux sensiblement lié au mien. Naturellement, avec mon expérience, mes connaissances et mon réseau, je pensais que ce serait vite réglé mais pas du tout ! Elle avait déjà 5 ans quand je l'ai accueillie et elle succombera de sa maladie seulement 3 ans après. Je devais fêter mes 30 ans. Au lieu de ça, j'étais en train de pleurer la mort d'une petite de 8 ans. Si ce n'est pas déplorable. Sa mère m'en a voulu et m'accusait de n'avoir rien fait pour la sauver mais que voulez-vous, ceux qui parlent ont rarement la vérité contrairement à ceux qui se taisent. De mon côté, j'en voulais au monde entier. J'avais repris la direction de l'hôpital de Père, son matériel médical dernier cri et son personnel trié sur le volet... Personne n'a rien pu faire. Comme pour me voiler la face, je me suis dit qu'ils ne m'avaient pas aidé à cause de ce qu'avait fait mon père, que c'était leur façon de se venger. Alors j'ai vrillé et j'y ai mis le feu, avec des centaines de patients à l'intérieur. Dans un sens, je pense qu'il s'agissait plutôt d'un appel SOS de ma part. Sinon pourquoi cet incendie se serait soldé avec 0 mort ? Certes, les secours sont vite intervenus mais si j'avais voulu, j'aurais pu condamner tout ce beau petit monde. Les flammes ont ravagé l'étage où se trouvait mon bureau et j'ai profité de la situation pour me faire passer pour mort. Disparu du radar, je pouvais enfin croupir dans la solitude comme je le voulais. J'ai bien essayé de me droguer, de m'échapper dans l'ivresse, mais mon alter m'empêche de m'intoxiquer avec quoi que ce soit. En détresse, j'ai même cru qu'un éventuel dieu existait et que c'était sa façon à lui de me tourmenter ahaha ! J'en ai empoisonné des innocents. Dans une rage revancharde et incomprise j'ai séquestré des personnes et je les ai utilisées comme cobayes. Beaucoup de personnes.
J'ai vu la lumière quand je suis tombé sur une autre petite fille malade. A la rue cette fois. Ses petits yeux m'ont attendri, je n'ai pas pu m'empêcher d'y revoir Angie. Je lui ai tendu la main et j'ai rangé ma colère pour pouvoir la soigner correctement. Mon ami du lycée, Angie ... Ces personnes que j'ai voulu aider mais que j'aurais précipité vers la damnation m'ont forcé à revoir clair dans la vie. Mon cœur déjà mort ne pouvait être ramené mais ma mission était encore d'actualité, je me devais de laisser quelque chose de grand. J'ai travaillé à l'Orphelinat en tant que simple infirmière de service avant de découvrir ce qui se cachait dans les coulisses. Ils connaissaient mon identité et m'ont quand même proposé la rédemption. Une chance de mettre mes talents aux services du bien.. si on peut dire ça comme ça. Dans tous les cas, le travail qu'ils font n'est pas négligeable, je suis bien obligé de leur accorder du crédit. En plus, je suis en bonne planque, que demander de plus ?
C'est pour ça que je me suis rapproché de ces autres vilains pour donner naissance à Doctor Plague. Je ferais avancer la science quoi qu'il en coûte mais je ne compte pas insulter mon alter fait pour soigner. Je vais simplement mieux choisir les gens que je soigne ... et ceux que je tue, ha ha, haha hahaha !!
Profil du joueur
Age : 46Feat. : Frankenstein de Soul Eater
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Date d'inscription : 06/09/2023
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