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Cinderella Glaas
Jeu 14 Sep 2023 - 13:23
Assises sur un banc avec un bagel dans une main et une caméra dans l’autre, tu étais là. Pourquoi tu étais là, ça, tu espérais que personne ne le savait. On était mercredi, le jour où tu passais à l’acte. Si lundi tu préparais le terrain et te renseignais, aujourd’hui tu volais. Tu avais déjà réuni beaucoup de ce dont tu avais besoin. Tout ce qu’il te manquait, c’était un bijou.

Tu avais décidé de t’emparer d’un collier, c’était une nouveauté d’un célèbre artisan joaillier, mais ce n’était pas pour la pièce que tu montais. C’était pour financer tout le matériel !
Les vpns, les caméras, les rails, l’éclairage, les machines à fumée. La magie existe bien, et elle coûte au moins un rein !

Mais tu avais un léger problème, que tu observais au travers de l’objectif de ta caméra. Tu étais comme qui dirait bloquée. Le propriétaire du bijoux en question était un excentrique, du genre à tenir son propre petit musée pour les gens de la haute, vous voyez le type, mais autant si tu avais annoncé le nombre de tes abonnés, toi, Cinderella l’influenceuse, aurais eu une chance de passer, bah le problème c’est qu’elle n’avait pas de quoi prouver que c’était bien toi.

Tu ne doutais pas que quelques connaisseurs de sa personne seraient voir sous tes déguisements, malgré les lentilles ou le maquillage, tu ne pouvais pas cacher la forme de tes pupilles ou la commissure de tes lèvres. Mais à moins de t’avoir connu très longtemps, ou d’être trop observateur, impossible de concilier ton déguisement à ta véritable apparence.

Tu allais devoir entrer autrement, le problème, c’est que le faire attirait beaucoup l’attention de jour. Tu n’avais techniquement plus rien à faire aujourd’hui, mais perdre ton temps à attendre te faisait culpabiliser. Tu pourrais faire tellement de choses si tu rentrais maintenant chez toi, mais tu ne pourras jamais pleinement te concentrer sur ta tâche tant que tu n’auras pas fini celle-ci.

Il n’y a pas à dire, tu détestais vraiment les imprévus, et de plus, maintenant que tu avais fini ton bagel, tu n’avais plus d’excuses pour traîner sur ce banc. Tu allais devoir chercher une autre façon d’entrer sans avoir à attendre la tomber de la nuit. Peut-être demander de l'aide à tes parents ? Nan, tu détestais avoir besoin de l'aide de qui que ce soit. Tu ne voulais pas faire couler tes plateformes en l'associant trop ouvertement à ce vol également; En somme, tu étais dans le pétrin.

"Tsk tsk tsk, les imprévus tombent toujours au pire moment.
Cinderella Glaas
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Madoka Hitsurugi
Lun 13 Nov 2023 - 23:09
Assise quelque part en zone résidentielle dans un squat, les jambes en tailleur, Madoka observait avec attention la seule personne qui se trouvait debout. Plusieurs autres personnes se trouvaient à côté d'elle, tout aussi intéressées parce que qu'il disait, mais surtout ce qu'il montrait. Il était en train d'apprendre à la foule comment dessertir des pierres précieuses sur plusieurs bijoux afin de pouvoir revendre ces dernières. Il fallait être très délicat, Madoka pensait être capable de reproduire ses gestes. L'homme se mit alors à faire fondre le métal dans un creuset miniature afin d'en faire des objets beaucoup plus basiques qu'il pouvait alors revendre pour que les acheteurs puissent eux aussi en faire des bijoux. C'était une belle façon de garantir un certain équilibre entre les riches et les pauvres, Madoka imaginait sans mal tout l'argent qu'elle pourrait se faire avec la revente de vrais bijoux de ce genre. L'ennui était que l'homme ne donnait pas d'échantillon gratuit pour essayer, mais il était prêt à prêter son équipement dans le cadre d'opérations du même genre, il lui fallait donc apporter elle-même ses propres bijoux, volés ou non.

Bien qu'inexpérimentée, Madoka avait bien l'intention de se faire de l'argent en profitant de ces enseignements. Elle partit alors à la recherche de bijoux à voler, puisqu'elle était beaucoup beaucoup trop jeune pour que ses parents meurent de vieillesse, pour peu qu'ils aient écrit un testament, pour peu qu'ils ne l'aient pas déjà déshéritée, pour peu qu'ils aient déjà possédé des bijoux véritables dans ce genre. Heureusement, le quartier résidentiel ne comptait pas que des squats, mais aussi des maisons beaucoup plus bouregoises, les cibles idéales pour les cambriolages. Le tout était de préférence de choisir judicieusement, pas des maisons dans des domaines gigantesques où on la verrait venir à des kilomètres ; pas des maisons avec plein de caméras de surveillance ou des chiens ; pas des maisons avec des gardes personnels, comme Madoka n'était pas Chuck Norris. Il ne restait plus que les maisons rustiques habitées par des vieux que personne n'osait trop escroquer parce que c'était soit trop facile soit trop crapuleux. Pourtant Madoka y voyait une excellente occasion de commencer à répartir leurs richesses pour anticiper leur prochaine mort.

C'est ainsi que la demoiselle jeta son dévolu sur la maison idéale, un bonhomme apparemment seul qui avait réuni bien des vieilleries dans une espèce de musée personnel. Elle se présenta et sonna à la porte d'entrée, afin de voir un peu mieux sa collection que depuis une fenêtre où la plupart des rideaux étaient tirés. Tout ce dont elle avait besoin était d'entrer, pas forcément très longtemps, juste assez pour lui piquer quelque chose ou plusieurs afin de les revendre, bijoux ou non. Malheureusement elle ne semblait pas faire partie des personnes qu'il fréquentait et laissait entrer, l'habitant avait beaucoup de mal à trouver des mots pour décrire ce qu'il ressentait face à une enfant sans visage, avec des pieds amputés et une voix humaine imitant les robots.

Dans l'espoir de réussir malgré tout son objectif, Madoka accepta temporairement qu'il lui referme la porte sans même chercher plus que ça à se jutifier. Elle contourna alors discrètement sa maison pour s'infiltrer dans son jardin, plaçant sa main contre le sol pour le convertir en carbone sur une trentaine de centimètres de rayon. Elle compressa alors le carbone jusqu'à obtenir un couteau à l'apparence basique, qu'elle aiguisa quelques secondes sur les briques de sa maison pour peaufiner son tranchant. La demoiselle se mit alors à tapoter du manche de son couteau la fenêtre la plus proche sur le côté de la maison du vieux jusqu'à ce que la curiosité le pousse à ouvrir pour voir ce qui causait ce bruit incommodant. Quand l'homme se présenta à la fenêtre ouverte pour mieux entendre l'origine du bruit, Madoka utilisa son énorme bras pour lui empoigner la tête au niveau de la bouche pour l'empêcher de parler, avant de la fracasser contre le montant de la fenêtre pour l'étourdir. Elle n'avait désormais plus l'intention d'essuyer le moindre refus de sa part. Elle entra alors rapidement par la fenêtre, profitant que l'homme remettait le nord et le sud au bons endroits pour brandir son couteau noir et appuyer fortement de sa lame dans son dos, assez pour lui faire mal, mais pas assez pour qu'il saigne.


-Profil modifié : Invitée. Retrait de biens exigé. Élimination programmée en cas de parole ou geste suspect.
Madoka Hitsurugi
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Cinderella Glaas
Mar 14 Nov 2023 - 15:29
Bon, maintenant que tu avais ton masque et ta robe “de travail”, tu pouvais aller faire ce que tu savais le mieux: Voler. Tu n’avais pas beaucoup d'options, mais il y en avait une qui s’était débloquée à toi en observant la maison. Une personne assez capture-oeil, et venant de toi, c’était dire beaucoup. Combien de fois dans ta vie tu t’es dit que la solution à ton problème serait une femme-robot avec des oreilles de lapin ? Hum, peut-être plus de fois que tu ne le pensais initialement. Mais tu avais bien fait d’aller te préparer une fois que tu l’as vu aller derrière la maison.

“Jackpot ~”

Tu admirais le travail de l’android, du travail de bourrin en vérité, tu en étais persuadé. Trop d'effort, trop de temps gâché, des traces laissées, bah, pas ton souci. Tu ne laissais pas de trace depuis que tu portais des gants ! suffisamment fin et résistant pour que tu utilises ton alter, suffisamment épais pour ne pas laisser d'empreinte. Monter un immeuble devenait alors très facile, il te suffisait de toucher le mur et d'utiliser sa rotation pour te projeter en l’air, puis de te rattraper sur le mur avec ta queue, et recommencer jusqu’à atteindre la fenêtre voulue.

Ce que tu faisais ici, arrivant à ta destination en très peu de temps, à savoir sur le rebord de la fenêtre avant de rentrer. Le sang sur le rebord ? Pas ton problème. L'androïde qui menaçait ce pauvre type avec un couteau ? Meh, c’était sur lui, pas ton dos. Toi tu te contentais d’entrée, refaisant rapidement tes cheveux et vérifiant que rien ne s’était emmêlé dans tes cornes avant de tapoter de ta queue l’épaule de l'androïde … Cyborg ? L’un ou l’autre.

“Merci de me garder la porte ouverte, mais je ne donne pas de pourboire.”


Huh, elle était vraiment faite de métal, t’était presque sur que ce n’était qu’un costume. Bah, chacun son kink. Tu avais de toutes manières, bien trop à faire à partir de maintenant. Si ton sens de l’orientation ne te trompait pas, tu devrais trouver un moyen de traverser la salle principale sans être remarquée. Tu n’avais pas le temps en ta faveur non plus, et tu n’étais pas certaine de la réaction de la ou-non robot. Oh et puis zut.

“Juste pour savoir lapinou, tu n’aurais pas un glorieux plan n'impliquant pas de courir à tue-tête en priant pour ne pas être vu ? Si je fais encore des bavures, je vais me faire réprimander.”

Et aucune autre option laissait ta robe dans un état convenable. Elle était résistante, mais pas si résistante. Bah, non, tu savais ce qu’elle allait faire. Simplement marcher jusqu’à la salle des coffres, s’il y a des gens, les assommer avant qu’ils ne donnent l’alerte, et tout allait bien se passer. Tu étais forte après tout !

“Mais avant, faudrait que j’évite de laisser mon dos sans défense …”

Tu te tournais donc vers la seconde intrus, est-ce que tu la mettais ko maintenant aussi ?

“On fait quoi lapine, je t’envois rejoindre Johny et Tupac, ou tu m’aides ?”
Cinderella Glaas
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Madoka Hitsurugi
Mar 14 Nov 2023 - 17:18
Alors que Madoka avait l'impression d'être bien egagée dans son cambriolage, un élément imprévu fit son apparition. Bien que cet élément n'ait probablement aucun pouvoir lié à l'électricité, elle avait quelque peu fait courtcircuiter Madoka, même si elle n'avait rien de robotique. Une loli en robe immaculée et avec un costume de démone avait fait son apparition, faisant irruption par la fenêtre avec une certaine adresse, même si Madoka avait eu le dos tourné à ce moment-là. La demoiselle avait toutes les raisons de bugguer, puisqu'une enfant venait de devenir complice de son cambriolage, habillée avec une robe de mariée ou quelque chose qui y ressemblait, ainsi qu'un obscur cosplay, et elle lui demandait de maintenir une porte ouverte, alors que seule une fenêtre était ouverte. Elle ne savait pas non plus ce qu'elle entendait pas "pourboire", ne connaissant pas ce terme. Prise entre le vieux collectionneur et une gamine cosplayée et qui en plus la surnommait "lapinou" sans raison, Madoka bloquait quelque peu.

-Réanalyse de la situation...identification du nouvel intervenant...absence de poitrine, taille réduite, âge approximatif : dix ans...incohérences de ses propos relevées...recherche de nouvelle stratégie...

Bien déstabilisée par l'arrivée de la nouvelle inconnue dans l'équation, Madoka tentait tant bien que mal de trouver quelque chose à dire à la gamine derrière elle qui ne se rendait pas compte de ce que la cambrioleuse faisait en ce moment. Elle ne risquait peut-être pas la prison, ni même la moindre dérouillée de la part d'un héros vu son apparence enfantine, mais elle pouvait recevoir une sévère punition par ses parents et/ou se faire envoyer dans un institut pour délinquants juvéniles. Même si elle se refusait à participer à briser la vie d'une frèle gamine, elle avait autre chose à faire et ne semblait pas avoir envie de changer son plan initial. Elle gardait toujours le couteau contre le dos du vieux qui tentait d'agir naturellement malgré l'éventualité d'une vraie dispute entre les deux filles d'ici peu.

-Analyse de la voix de l'individu...détection lointaine de voix à forte ressemblance...lien filial supposé avec l'individu...détection de détresse et de tristesse dans la voix...enquête fortement recommandée de la part de l'individu. Distance approximative : six-cents mètres, direction : nord-ouest.

C'était bien tout ce que Madoka avait eu en tête pour rapidement se débarrasser de cette gamine qui la gênait. Elle avait entendu qu'elle allait peut-être se faire réprimander, ce qui lui avait suggéré l'idée de faire croire que ses parents sont morts d'inquiétude pour elle et crient son nom dans les rues. Elle continuait malgré tout de parler, alors que ça pouvait inutilement attirer l'attention sur elle, tandis que Madoka faisait de son possible pour chasser la gamine pour qu'elle arrête de la gêner. Bien sûr elle avait bien un plan pour sortir de là de façon discrète et se balader dans la rue sans courir en priant pour ne pas être vue, mais elle n'avait pas l'intention de la partager avec une autre personne. Elle qui avait imaginé que les cambrioleurs avaient un code d'honneur qui les empêchait d'empiéter sur le terrain d'un autre, surtout pendant qu'il est déjà en train de combrioler l'endroit...
Madoka Hitsurugi
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Cinderella Glaas
Mer 15 Nov 2023 - 12:25
Le langage de robot, c’était inné ou juste pour le spectacle ? C’était une ia ? Cela rendait très, trèèès compliqué la compréhension de ses phrases en tout cas. Quelque chose à propos d’une gamine ? C’était toi la gamine ? Tu ne faisais pas si jeune, si ? Elle ne faisait pas dans la dentelle en tout cas, depuis quand avoir une grosse poitrine voulait dire que l’on était adulte hein !? Mais bref.

“Ouais beep boop à toi aussi.”

Aucune aide ne sera à attendre de la cyborg, tu allais donc devoir te débrouiller, comme prévu, comme d’habitude. Tu ouvrais donc la porte, très légèrement pour entendre ce qu’il se passait dans le couloir, tout le brouhaha était en bas, avec les invités et l’exposition. Ce qui était bien avec les expositions, c’était qu’aucune des pièces exposées n’étaient vraiment les meilleures pièces. Donc pendant qu’ils étaient tous là bas, il fallait trouver le coffre.

Cela devrait être un coffre assez grand, plus une pièce blindée qu’un coffre, avec une porte blindée et un accès rapide à la chambre d’hôte pour que ce dernier se planque dedans si jamais il y a un souci. D’ailleurs, en parlant d’hôte, maintenant que tu regardais de plus près, est-ce que ce n’était pas lui, le proprio ? Avec son nez pété, il est dur à reconnaître, mais il a les mêmes cheveux.

Donc ce serait sa chambre ici ? Si l’hôte est dans cet état, le temps joue vraiment contre la montre. Mais cela ne peut pas être sa chambre, où est le coffre ? Si tu avais pensé au départ être dans une chambre d’invité, c’est bien parce qu’il n’y avait qu’une seule porte, selon les plans que ta mère t’avais dégoté, tu devrais au moins trouver une seconde porte menant à une autre pièce. Si le coffre était caché, cela expliquait tout, mais cela te compliqué la tâche.

“C’est l’heure d’utiliser ma meilleure amie.”

La boule sans friction ! Plus un jouet qu’un gadget, elle allait néanmoins l’aider à trouver ce qu’elle voulait. En la posant sur le sol, si le sol était parfaitement droit comme il devrait l’être, elle ne devrait pas trop rouler et rester à la même place. Néanmoins, les chambres blindées sont très lourdes, et penchent légèrement le sol vers eux. En voyant sa boule se précipiter contre un mur, elle savait que c’était là. Il y avait beaucoup de choses sur ce mur, un meuble, des cadres avec des photos dedans, de célébrités ou de membres de la famille qui sait. Cela ne l’empêchait pas de les dégager à la recherche de quelconque mécanisme.

“Lucky ~”

Un Scan rétinien. Une chance que l’ia ait sous la menace de son couteau le propriétaire.

“Tu veux te rendre utile un peu ?”
Cinderella Glaas
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Madoka Hitsurugi
Mer 6 Déc 2023 - 20:18
Dans la maison du vieux bonhomme, les objets semblaient toujours plus précieux les uns que les autres, notamment au niveau de l'exposition. Madoka envisageait déjà de faire main basse sur ce qu'elle pouvait emporter dans son sac, même si ce n'était pas facile à repérer. Pendant ce temps, la gamine qui l'accompagnait semblait chercher quelque chose également, mais il n'était pas question que Madoka lui cède quoi que ce soit qu'elle aurait pu voir d'intéressant et facile à emporter. Elle continua alors à faire avancer le vieux de pièce en pièce à la recherche d'autres objets de valeur, tombant régulièrement sur des vieilleries datant sans doute de plusieurs siècles en arrière, même si Madoka ne pourrait pas le confirmer vu le peu de culture américaine qu'elle connaissait. Le propriétaire de son côté n'avait pas l'air d'avoir envie de coopérer plus qu'obligé, ne lâchant pas un seul mot sur ce qu'il pourrait cacher qui pourrait fortement écourter le séjour des demoiselles dans son petit musée.

C'est alors que la gamine se mit à faire sa petite expérience scientifique, posant une boule sur le sol pour la faire rouler et sans doute découvrir les joies des sols en cuvette des vieilles maisons. Par chance ça lui permit de découvrir un coffre-fort, mais aussi un scanner rétinien, montrant qu'il devait forcément s'agir du plus précieux et du plus facile à transporter, probablement des bijoux et autres. Madoka n'hésita alors pas à insister avec son couteau de carbone dans son dos, souhaitant l'encourager un peu plus à partager ses biens avec les plus pauvres, même si rien ne disait que la gamine l'était de son côté.


-Déverrouillage fortement recommandé. Exécution immédiate.

Non sans protester, le vieux s'exécuta, posant ses yeux devant le scanner, ce qui déverrouilla le coffre sans la moindre surprise. La question maintenant était de savoir quoi faire de lui à présent, Madoka ne pouvait pas se permettre de fourrer ses deux mains dans le coffre et laisser l'otage libre de ses décisions, peut-être même libre de l'arrêter ou d'appeler la police. Elle ne pensait pas pouvoir compter sur la gamine importune pour le maîtriser, ou alors il faudrait qu'elle lui saute sur la tête pour l'empêcher de crier au minimum. Madoka regarda alors avec insistance la robe de mariée qu'elle portait, tandis que de son côté il s'agissait pour la plupart de vêtements serrés difficiles à déchirer sans tout dévoiler.

-Vêtements amples détectés, compatibilité confirmée avec des entraves et autres bâillons.

Il était nécessaire de faire un sort à ce croûton avant de penser à emporter le magot, sinon il risquait sans surprise de tenter un sale coup, d'autant que c'était l'effet de surprise qui avait permis à Madoka de prendre l'avantage sur lui. Sans cet effet, il pouvait très bien se servir de l'énergie du désespoir pour l'entraver avec ses bras et alerter les autres personnes dans la maison pour qu'elles appellent la police ou l'entravent elles-mêmes. Elle ne voulait pas non plus prendre le risque qu'il active une alarme silencieuse cachée dans son coffre, il fallait au moins l'empêcher de parler et de bouger, au moins le temps de prendre la tangente.
Madoka Hitsurugi
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