Charle Weisz

Dim 17 Sep 2023 - 14:45

Ouvrant doucement mes yeux devant mon café du matin, je profitais de ma matinée en silence et surtout en lenteur. Rares sont ceux qui profitent vraiment de ce qu’ils ont sans en abuser ou exagérer. Après avoir traversé le monde, j’ai découvert de nombreuses choses. Des personnes dans de bien meilleures situations que moi qui semblais pourtant perdu, sans but et sans objectif. À l’opposé, il y avait ceux qui n'avaient rien, moins que rien, des personnes qui ne pouvaient pas profiter de nombreux avantages qu’on pense tous être des besoins basiques dans une ville… Mais, ils paraissaient si ouverts, si vivant, il voyait le monde d’une façon unique et si simple qu’il arrivait à profiter pleinement des choses simples.

Soufflant sur ma tasse de café, la chaleur qui se propage à travers la porcelaine réchauffe mes doigts, mais c'est la première gorgée qui réchauffe mon âme. Le café coule lentement dans ma gorge, libérant un tourbillon de saveurs riches et profondes. Les notes légèrement amères se mêlent à la douceur subtile, créant une symphonie gustative unique.

Le café du matin est bien plus qu'une simple boisson, c'est un rituel sacré, un moment de méditation silencieuse où je me recentre. Les premières gorgées apportent une vague de réveil, comme si mes sens s'éclairèrent soudainement. Mon esprit s'éveille, prêt à embrasser les défis de la journée qui se dessine.

Pourtant, j’avais encore l’impression de profiter de quelque chose de superficiel. Un café à la maison le matin. J’ai vu des gens qui savaient profiter de bien plus avec bien moins. Peut-être que je devrais commencer à préparer mon propre café. Oui ! Je savais faire un thé, mais je n’ai jamais fait moi-même mon propre café. Peut-être que faire cela rajoutera une pincée de surprise le matin. Faudra que je me prépare à boire quelque café dégoutant, mais c’est une bonne chose. L’échec est mère de réussite.

Sauf que je n'allais pas pouvoir profiter encore très longtemps de mon café moi ! Ma très chère Princesse avait un planning chargé et j’allais devoir m’occuper d’elle aujourd’hui ! Et oui, aussi romantique ma relation pouvait être avec mon âme-sœur, et aussi violent ses refus pouvaient être face à mon amour véritable, je devais donner de mon temps à tout le monde et le partager avec ceux qui tiennent à mes yeux. C’est pour cela qu’une jeune demoiselle sous le nom de Cinderella allait devoir me supporter pendant cette journée… Même si je pense plutôt qu’elle profite de moi pour aller faire son show, c’est une petite futée après tout, elle n’hésite pas à utiliser tout ce qui lui tombe sous la main.

Heureusement, rien de cela ne me gênait. Au contraire, j’étais même très content de voir qu’elle voulait que je participe activement à ses différentes activités ! Déjà que j’avais la chance de l’aider lorsqu’elle préparait ses décors, je n’allais pas me gêner de l’aider encore plus ! Si j’ai bonne mémoire, elle a prévu de faire de l’urbex… Enfin, la première fois qu’elle l’a dit, elle a dit uberx, donc je pensais qu’elle voulait juste manger uber… Mais non !

Je me relève, allant vers ma chambre pour venir prendre les affaires que j’avais préparées hier pour la journée… Est-ce ce qu’il faut que j’aille réveiller la princesse ? Je suis pas son prince charmant, mais elle n'allait certainement pas rester endormie toute la journée et raté son exploration urbaine.

Une fois que j’ai fini de vérifier mes affaires, je retourne en cuisine pour préparer un bon chocolat chaud avec un marshmallow sur le côté pour la demoiselle et je viens toquer à sa porte, l’ouvrant doucement pour savoir si je dérangeais ou si elle dormait encore. Pitié qu’elle n'ouvre pas porte pour me charger dessus, je n'ai pas envie de repeindre mon visage et le sol en couleur chocolat.

- « Prinzessin ? Vous êtes debout ? »

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Cinderella Glaas

Lun 18 Sep 2023 - 14:44

Tu avais plusieurs problèmes, Cinderella. Pas seulement mentaux, même si tu en avais une généreuse poignée, mais ceux qui te posaient vraiment problèmes, étaient tes désavantages physiques. Prenons par exemple, ton sommeil. Tu aimais dormir, en dormant, tu n’avais aucun souci à te faire, et en plus, ta chambre était très confortable, très en accord avec ton esthétisme de princesse. Le problème n’était pas ta chambre, mais toi.

Tu avais bien, bien trop de traits de dragons. Commençons par le bas de ton corps. Tu avais des griffes, certes rétractables, mais dans ton sommeil, tu ne contrôlais pas ce genre de détails, et tes draps en pâtissent. Tu avais également une queue, très flexible et douce, ayant même des plumes sur son extrémité et deux petites griffes permettant bien des choses, mais d’une part elles détruisent encore plus tes draps, et de l’autre, cela t’empêchait de dormir sur le dos. Ton dos tiens, parlons-en. Tu avais deux ailes Deux magnifiques ailes, certes, mais raison de plus pour ne pas pouvoir dormir sur ton dos.

La solution serait de dormir sur tes flancs, mais tu ne pouvais pas non plus, tu avais des cornes sur chaque côté de ta tête ! Impossible de dormir sur ses flancs. Comment faire alors. La solution que tu avais trouvé, c’était de dormir sur le ventre, mais ce n’était vraiment pas top pour ton dos. Avec un peu plus de budget, tu avais pu acheter suffisamment de traversin et de coussin pour poser ta tête sur le côté sans que des cornes ne trouent le matelas ou ne te rentrent dans le crâne. Plus que sur un matelas, tu dormais sur un océan de coussin.

Il fallait le dire, faire tes griffes chaque soir aidait aussi à ne pas détruire ce lit spécialement conçu pour toi. Tu y tenais tellement à ce lit en même temps que l’effort supplémentaire ne te dérangeais pas le moins du monde. Après tout, c'était un lit digne de la princesse que tu étais ! Il avait même un baldaquin, on ne pouvait faire mieux que ça !

Mais assez parlé de ton sommeil, car il était temps que tu te réveilles. Tu n'utilisais pas de réveil, parce que très honnêtement, tu avais une horloge interne assez correcte. De toutes manières, tu étais déscolarisée, quel intérêt de te réveiller avec les poules, avec le temps, tu avais appris à te lever avec le soleil et à te coucher avec lui. Mais ce n’était pas le cas de tout le monde dans cette maison, et si tu avais le sommeil lourd, personne ne pouvait se mettre entre toi et ton chocolat chaud du matin.

“ich wache auf ich wache auf …”

Tu te répétais de ne pas te frotter les yeux, même si tu en mourrais d’envie. La dernière fois que tu l’avais fait et que tu n’avais pas vérifié si tes griffes étaient rétractées, tu l’avais regretté. De ta queue, tu entrouvais le voile de ton baldaquin, levant légèrement ton corps en même temps pour regarder la source de cette bonne odeur avec tes yeux endormis. Ouais, c’est bien une dizaine de minutes trop tôt pour que tu te réveilles, mais tu te doutais que ton père adoptif était du genre à réveiller les coqs plutôt que d’attendre qu’ils chantent.

“Il est trop tôt …”

Néanmoins, tu te levais, retenant un bâillement en ce faisant et jetant un œil vers ta penderie. Est-ce que tu allais rester en nuisette jusqu’à ce qu’il soit l’heure de sortir, clairement pas, mais tu n’allais pas non plus te déshabiller devant Charle. Néanmoins tu allais le débarrasser du marshmallow et de la tasse, plongeant le premier dans le dernier et le portant à tes lèvres.

“Sors, je vais m’habiller et je te rejoins devant la porte. . . Merci pour le chocolat.”

Et sans plus de tact, tu le poussais du bout de ta queue jusqu’à la porte avant de la fermer. Une jeune fille avait besoin de son intimité après tout. Tu posais la tasse sur une table de nuit, le temps que le marshmallow fonde dans le chocolat, et tu commençais déjà à réfléchir à quel ensemble prendre aujourd’hui. Ce n’est pas parce que tu allais faire de l’urbex que tu allais te priver d’être coquette.

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Charle Weisz

Lun 18 Sep 2023 - 23:51

Ouvrant la porte, je suis transporté dans un conte de fées… Enfin, j’étais surtout dans l’adorable chambre de Cindy. J’ai passé bien trop de temps à l’aider à arranger tout ce qui lui fallait pour elle dans cette chambre. Sans parler de l’incroyable lit qu’elle avait. C’était un peu trop de luxure pour mon cœur de religieux, mais elle n’exagérait pas et elle y faisait très attention. C’était surtout son alter qui la forçait à faire cela.
Je la vois se réveiller et doucement ouvrir le voile, se révélant. Elle était adorable avec son regard endormi, j’avais presque envie de venir frotter ses yeux pour elle. La dernière fois qu’elle l’a fait, ça avait très mal fini ! Mais je ne pense pas qu’elle va apprécier cela. Elle était chou et je l’adorais, mais même si je jouais le rôle du papa poule, je devais éviter de trop la chouchouter, sinon ça l’énerverait elle et puis ma douce chérie viendra m’engueuler. Elle n’est pas si jeune après tout.

Elle me dit alors, en bâillant quasiment, qu’il était trop tôt pour se lever. Ah ! Elle est bonne cette blague, je réplique donc avec la pire chose possible. « Il n’est jamais trop tôt pour se réveiller, ou vous préférez que ça soit Sayuri qui vous réveille ? » Utilisez ma douce demoiselle comme menace, j’étais un vrai salaud… Mais elle aussi admettrait qu’elle n’est pas faite pour cela… Dieu tout-puissant, offre moi l’occasion d’être une fois réveillé par Sayuri, ça serait un incroyable cadeau !

Finalement, elle commence à me pousser dehors, elle devait s’habiller. Ok, ok, vrai que là, il faut que je sorte. Hors de question d’empiéter plus que cela sur sa vie privée et son recoin personnel. Mais je l’empêche de me pousser trop vite dehors, freinant en plantant mes talons dans le sol pour lui répondre : « D’accord, d’accord, je sors. Du calme. Par contre, viens à la salle à manger d’abord. On ne part pas en balade le ventre vide. »

Et la porte se ferma. Au moins, elle m’a dit merci pour le chocolat… Vrai ! J’ai oublié de lui dire cela. Même si j’étais de l’autre côté de la porte, je dis ce simple mot de tous les jours, le souhaitant toujours du fond du cœur à elle. « Bonjour Cinderella. »… Je fais trois pas avant de reculer et de dire plus fort : « Prends des vêtements confortables et utiles avant tout. Tu te feras belle après. » Oui, je sais, c’est la pire chose à dire à une fille qui voudra forcément se faire belle, elle ne va probablement pas m’aimer si je lui dis cela, mais ! … Ben, je n'ai pas envie qu’elle habille des vêtements auxquels elle tient durant cette balade.

Repartant en direction de la salle à manger, le temps qu’elle finisse de se préparer, j’avais des trucs à faire pour notre journée Urbex. Je devais préparer de quoi manger durant nos balades, mais aussi son déjeuner du matin. Elle avait sa sucrerie avec son chocolat chaud, mais il fallait un truc solide qui lui permettrait de tenir la journée. Donc j’avais préparé un bol de riz blanc avec du poisson grillé, et un peu de poulet frit. Sans oublier quelques légumes sur le côté, du radis blanc… Même moi, je n'étais pas fan des légumes, mais il faut manger équilibré !

Oh, et si vous ne l'avez pas remarqué, oui, j’ai préparé un déjeuner à la Japonaise ! Je me teste à différents styles et j’avais envie de faire ça ce matin. Je finis donc de préparé le poisson grillé en attendant que la princesse arrive. Et une fois que je l’entends arriver, je lui installe son repas comme elle le voudrait… MMmmmh, j’ai parfois l’impression d’être plus le majordome de la maison que le père ou l’amoureux…. Ehhhh…

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Cinderella Glaas

Mer 20 Sep 2023 - 13:15

Même derrière la porte, ton paternel continue de te parler. Mettre des vêtements confortables, venir manger … Avant tout ça, tu devrais te laver ! Brosser tes écailles, enfiler une robe légère … Est-ce que tu allais vraiment porter des talons pour de l’exploration ? Tu avais bien des écailles, mais pas sur la plante de tes pieds, tu n’étais pas tant une dragonne. Tu n’avais pas envie de partir avec moins que ça, mais tu avais tout de même des chaussures plus confortables. Tant pis, tu devais faire un sacrifice.

Tu ressortais de ta chambre moins coquette qu’à ton habitude. Et cela te faisait chier. Tu arrivais à la table du petit déjeuner avec une mine renfrognée. Pas de bijoux, par peur de les perdre, pas de rubans, car cela pourrait s'agripper à des branches ou autre, pas de ballerines, de talons hauts, de tiare … Tu étais dépitée, et légèrement remotivée par le festin du petit déjeuner.

“Bon appétit.”

Ton père était vraiment une personne étrange. Plus un valet qu’une figure paternelle, cette maison était clairement une matriarchie. C’était peut-être pour cela qu’il t’était plus facile de t’entendre avec lui. Sous un vent violent, ce n’est pas le plus gros chêne qui échappe à la déforestation, c’est le souple saule pleureur. Mais si tu devais le comparer à un humain … Peut-être Lancelot ? Son amour dépendant le rendait pathétique par moment malgré ses compétences certaines. Particulièrement pour ses repas.

“Quel dommage que ton attraction irraisonnable pour quelqu’un pouvait régler le réchauffement climatique avec l’éternel glacier lui servant de coeur prive le monde de si bon plat.”

Car, allez savoir pourquoi, ce genre de privilèges était réservé à deux femmes dans le monde. C’était assez égoïste, mais que voulez-vous, la culpabilité n’était pas dans ton lexique de la princesse. L'égoïsme était le propre des dragonnes, et tu ne doutais pas que cette farouche valkyrie lui servant de mère adoptive profitait également de cette exclusivité.

Une fois fini, tu reposais les baguettes et essuyait ses lèvres. Tu restais une digne princesse, avec toutes les étiquettes apprises de multiples livres. Et une fois tes remerciements donnés au chef, tu te levais de table.

“Je t’attends dehors.”

Tu allais jusqu’à la porte, te tournais, hésitait, puis faisait demi-tour pour aider à débarrasser avant de prendre le bras de Charles par la queue et de sortir.

“Alors, cher guide, où allons nous.”

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Charle Weisz

Jeu 21 Sep 2023 - 17:55

Voilà une belle journée qui se prépare, j’ai à peine eu le temps de voir le visage de Cinderella que j’ai compris qu’elle n’était pas super heureuse de ne pas pouvoir s’habiller comme elle voulait. Ahhh, je la comprenais parfaitement. Moi aussi durant mes voyages, j’aurais aimé m’habiller comme je voulais, sauf qu’on peut pas. Le corps humain est fragile et on ne peut pas se permettre de faire ce qu’on veut, quand on veut, comme on veut… Même si c’est techniquement très humain de justement avoir le droit de faire n’importe quoi. La différence était que plus on tentait de faire certaines choses, plus on risquait de le payer !

La princesse souhaita bon appétit et je me mis à table avec elle, feuilletant un journal… Oui, un journal. Dans cet âge de la technologie, ce n’était pas une chose qu’on croisait partout, mais pourtant on pouvait toujours en trouver à un kiosque du coin. Et d’une certaine façon, je vivais avec ceux des vieilles époques. Lorsque qu’aucune technologie n'existait, un simple journal était tout ce qui nous liait au monde. Et puis… Cela me rajoutait un certain dandisme que je ne pouvais pas rejeter.

Une voix vient alors venir me taper les tympans en douceur et en violence. La douce voix de Cinderella venait me rappeler qu’il était dommage que mon amour pour Sayuri privait le monde de mes plats. Je souris à cela, continuant de lire.

- « Merci du compliment. »

Oui, elle accusait mon amour inarrêtable pour Sayuri, mais moi, je ne voyais surtout qu’un compliment de sa part. J’aurais pu aussi lui dire que ma cuisine, c'était grandement amélioré depuis que je suis tombé amoureux et fait de mon mieux pour préparer des plats pour ma tendre Juliette. Cependant, je viens relever la tête, souriant à nouveau. Je tourne la tête, assez surprit et dit juste à Juliette.

- « Hey ! Le cœur de Sayuri n’est pas si froid. Ahaha ! » Rigolant de bon cœur, je m’amuse de sa pique lancer à ma tendre. Oui, c’était peut-être très vrai, mais ce ‘n’était pas une chose à dire bon sang. Je rigolais aussi de ma propre lenteur et aveuglement. J’ai vraiment pas remarqué sa petite insulte… Nan, je dirais pas que je l’ai pas remarqué… Je dirais plutôt que j’étais totalement d’accord avec elle.

Finissant son plat, elle m’annonce qu’elle allait m’attendre dehors. Je hoche la tête et me lève à mon tour. Je devais juste finir mes préparations et nous pourrons y aller. Mais voilà que la princesse revient aussitôt, aidant à débarrasser la table. Une aide que je remercie avec un grand sourire. « Mes remerciements Prinzessin. » Elle attrapa alors mon bras avec sa queue et me tira dehors, j’ai à peine eu le temps de prendre le sac à peine prêt que je suis dehors, balader comme un animal de compagnie.

La princesse me pose alors une simple question et je réponds aussitôt. « J’ai trouvé un petit endroit sympa à visiter en dehors de la ville. Le voyage sera un peu long, même en voiture. Connaissant tes gouts et envie, j’ai trouvé une demeure abandonné. Précisément, un petit village fait autour d’une vieille église. De ce que j’ai pu lire, l’église aurait du être rénové, mais les couts de maintenance et d’entretien couplés à la baisse de la population conduisirent à l’abandon vers 1950 ou 60 environ. »

Me dirigeant vers la voiture, j’ouvre la porte passager pour la Princesse. « Milady souhaite s’asseoir à mes côtés ou s’installer à l’arrière ? »

Une fois installée, je monte dedans et démarre. On ne devrait pas mettre trop de temps pour y arriver. Le manoir de Sayuri était déjà dans les abords de la ville, donc le chemin pour se rendre là-bas serait un peu long, mais assez rapide.

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Cinderella Glaas

Dim 24 Sep 2023 - 8:55

Une princesse draconique ne s'installe jamais qu’à un seul endroit, le centre de la banquette arrière. Nul part d’autre. Tu en étais convaincu. Néanmoins cela ne te dédouane pas de mettre une ceinture. Le trajet allait te laisser le temps de réfléchir à la localisation choisie par Charle, une église ? Cela serait parfait pour jouer le bossu de notre dame, enfin, la bossue dans cette situation. Une pièce moins en grandeur, se concentrant sur la perspective de l’église et n'interprétant donc que les pièces se trouvant à l’intérieur. Oui, cela serait parfait.

“On a donc une petite idée d’à quel point elle est délabrée ? Si je dois faire rentrer des bancs et rénover une statue, pas dit que la municipalité laisse couler.”

Cela allait donc être un travail difficile, si les lieux conviennent à tes goûts extravagants. Une fois qu’on lui a ouvert la porte, Tu t’installes et commençais déjà à se renseigner sur la dite église. Superficie, localisation, nom de la ville, le commissariat le plus proche et sa distance, les héros locaux, des vilains, s’il y avait une route à proximité, tout ce genre de détails qui allaient être une nécessité quand tu devras filmer et répéter.

“Tu as trouvé un véritable coin paumé, il n’y a même pas assez de résidents pour être éligible à une enseigne d’agence, tout ce qu’ils ont, c’est un “héro” du dimanche qui travaille en solo et sans équipe de presse derrière lui, ça se voit.”

Si, et tu insistais mentalement sur le si, l’église était en pas trop mauvais état, tu allais devoir rendre une petit visite à cet héro pour le garder tranquille pour une semaine. Autant le faire aujourd’hui, si tu ne t'abuses, tu as toujours ton kit dans le coffre de la voiture, avec il devrait y avoir des menottes.

“Tu n’as pas utilisé mes menottes pour diable sait quel jeux pervers avec mam- … Avec ta Guenièvre j'espère ? Je compte bien m’en servir si les lieux valent le coup.”

En attendant, tu n’étais pas fan de ne rien faire durant un trajet, alors tu passais le temps en jouant avec une sphère sans friction. Un jouet que tu avais volé, tu en avais plusieurs comme ça, des sphères avec une surface lisse au possible qui glissait entre les doigts. Ce jouet t’amusais particulièrement car ton alter te donnait une poigne différente de celle des autres, tes muscles n’exercent pas de pression visant à pousser l’objet vers ta paume lorsque tu refermais tes doigts, mais plutôt à le faire tourner hors de ta main.

Une petite pression, et voilà que la sphère tournait sur tes doigts tenus en forme de bec, puis sur ton majeur pendant que ton index lui donnait des petits coups pour augmenter le momentum. Et comme ça, tu attendais d’arriver, et qu’on t’ouvre la porte. Lorsque tu posais le pieds sur le sol, tu accélérais la rotation à un point tel que le vent commençait à tourner également, avant de l’arrêter d’un coup sec.

“Bien, je crois savoir où se trouve l'église."

Tu avais regardé la carte de la ville, et tu savais où se situé le lieu de ton désir. Tu agitais la queue, lançant ta sphère vers cette dernière et la rattrapant avec tes petites griffes sur l'extrémité de cette dernière.

"Tu me suis ?"

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Charle Weisz

Dim 1 Oct 2023 - 22:06

Conduisant à mon aise, Cindy a décidé de faire la conversation avec moi sur le trajet, me demandant quel état l’état du bâtiment. L’état ? Genre… Il existe une échelle que je dois lui donner ou elle a besoin de détail. Elle disait qu’elle ne pourrait pas rentrer des bancs ou rénover une statue à cause de la municipalité. J’avoue que parfois, cette fille est un vrai mystère. Elle me demande de trouver un endroit pour faire de l’urbex et maintenant s’inquiète de l’état. Je sais qu’elle veut visiter pour trouver des lieux de tournage, mais si elle avait une idée en tête, j’apprécierais qu’elle me le précise. J’ai pas envie de la décevoir moi.

- « Et un héros du dimanche ne reste pas plus mal. Ce sont pas eux qui vont sauver le monde, mais ce sont eux qui vont t’apporter un sourire en t’aidant sans rien demander… Ce sont des super-héros à leur façon. »

Je tousse alors soudainement en entendant ce que Cinderella me balance. Utiliser des menottes sur Sayuri ? Wow ! Je veux bien être un religieux qui trempe dans les péchés capitaux, mais j’aurais jamais cru qu’elle me penserait capable de faire cela avec Sayuri. J’ai jamais été fan des menottes de toute façon sauf sur les tours de magie… Si un jour Sayuri m’accepte, c’est elle qui décidera d’utiliser ou non les menottes. J’ai pas envie de lui forcé cela. Souriant et regardant dans mon rétroviseur, je déclare d’une voix amusé : v« Des menottes ? Sur elle ? Ne soit pas folle, si j’avais seulement eu cette idée une seconde, elle m’aurait tué ! »

… Maudit sois-tu Cindy… Je veux pas mettre de menotte à Sayuri, mais j’avoue que je serais ravi de voir sa tête si elle était menotté face à moi… Que Dieu me pardonne mon esprit vagabond encore trop.

Finalement, on arrive à destination, je gare la voiture et viens ouvrir la porte à Cindy, elle semblait déjà s’amuser avec une boule sans friction. Une fois sortie, elle annonce presque sur-le-champ qu’elle pensait savoir où se trouvait l’église. Je savais déjà où elle se trouvait, mais je ne pouvais pas refuser une invitation à l’aventure après tout.

- « Je te … Je vous suis. Guidez-moi, ma très chère princesse. » J’y ajoute une légère révérence, la laissant ouvrir le chemin dans cette légère forêt qui couvrait le chemin. Je regarde la balle sans friction, voyant à quel point elle avait facile à l’utiliser. « Tu t’es beaucoup amélioré avec, on dirait. »

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Cinderella Glaas

Dim 1 Oct 2023 - 22:46

Toute royauté que tu étais, tu ne pouvais t’empêcher de te dire que ton religieux père adoptif était bien trop inébranlable par la simple mention de sa dulcinée, et encore plus de sa dulcinée faisant quelque chose d’indécent. Comment une aussi cruelle femme avait-elle pu mettre la main sur un homme si pure ? Mais tu étais bien vite occupée par autre chose. Tu n’aimais pas que l’on te reprenne sur tes dires, et même si toutes les pincettes du monde étaient utilisées, tu ne seras satisfaite qu’une fois que tu auras eu le dernier mot.

“Un sourire ne met pas de pain sur ta table, n’empêche pas le cambrioleur qui a vidé ton coffre de revenir une fois sa peine purgée ou de régler les problèmes du monde. Ce n’est rien d’autre qu’un pansement. Une solution temporaire à des conséquences qu’il ne peut que rêver d’empêcher les origines.”

Tu ne te développeras pas là dessus, tu étais certaine d’avoir raison, et avais plus important à accomplir. Le compliment sur tes prouesses avec ton jouet ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde. Sans plus attendre, tu t'orientes dans la bonne direction et avances, il n’y avait pas beaucoup de marche à faire, mais plus que tu aimerais.

“Un jeu d’enfant.”

Devant l’église, tu commençais à te faire une bonne idée de ce qui t’attendait comme travail. Peut-être était-ce car cette ville était perdu dans le trou du cul du monde, mais les vitraux n’étaient pas brisés, et la façade était en bon état. Si l’intérieur était dans le même état, tu pourras définitivement faire quelque chose de grandiose.

“Entrons donc.”

Bien sûr, il fallait encore trouver une manière d’entrée. à titre personnel, tu préférais rentrer par la grande porte. Tu posais ton doigt sur la serrure, et entendais un déclic. Simple comme bonjour, mais tu attendais tout de même qu’on te tienne la porte. Une fois à l’intérieur, tes méninges commençaient à tourner.

“Mh, evidemment, il n’y a ni bancs, ni pupitres, mais la croix est restée et les vitraux sont en bon état. l'acoustique n' est pas terrible, il faudra que j'achète des rideaux et les installe. Ou que je fasse avec. “

Peut-être que l'acoustique d’une église rendrait la pièce plus réelle ? Tu n’en étais pas sûr, il allait falloir que tu essaies. Mais si la pièce principale était une chose, il fallait continuer l’exploration des différents étages et du clocher.

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Charle Weisz

Mar 10 Oct 2023 - 21:29

- « Un sourire n’a que la valeur que tu lui donnes, Cindy. Par exemple, celui de Sayuri vaut de l’or et c’est bien parce qu’elle a un adorable sourire et qu’elle sourit très peu. Parfois, tu n’auras rien d’autre qu’un pansement, rien que cela… Mais un pansement suffira à te donner la force d’avancer. Ce n’est pas une solution, tu as raison sur cela… J’aime cependant penser qu’un simple sourire à bien plus de puissance qu’on croit. »

Elle voulait le dernier mot, je le savais parfaitement, après tout le temps qu’on a passé ensemble, je savais parfaitement qu’elle voulait juste fermer mon clapet. Et elle finira par y arriver, mais ça ne m'empêchera pas de discuter un peu avec elle. Échanger des mots et des avis, partager ce moment avec elle, j’adorais cela. Rien de plus, rien de moins. Partager un moment avec quelqu’un, c’est incroyable.

Je viens alors lui donner un compliment sur son talent avec la boule, mais elle dit juste que c’était un jeu d’enfant. Fufufu, parfait moment pour la complimenter à travers ~ « Un jeu d’enfant ? Non, le talent d’une princesse, je dirais. Vous semblez capable de manier à la perfection ce genre d'orbe. Presque par magie. »

Finalement, elle trouve effectivement le bon chemin et nous voilà à l’intérieur de l’église… À peine entrer, je pouvais sentir quelque chose de particulier ici. Probablement une sorte de nostalgie que mon passé me donnait… Je me demande où était ma maîtresse aujourd’hui, il faudrait que je la retrouve pour lui envoyer une lettre.

Cindy vient alors parler de l’endroit et de l’environnement. Une église abandonnée, pas de banc ou pupitre, mais encore une croix et les vitraux étaient intacts. Elle voulait même rajouter des rideaux pour une raison particulière.

- « Désolé de ne point pouvoir vous fournir avec tout ce qu’il vous faudra… Mais ça reste bien joli, je trouve. »

Je m’avance, observant attentivement l’endroit, me demandant si ça pouvait être un endroit sympathique pour un rendez-vous avec Sayuri… Peut-être lui demander sa main ici ? Nan, je prendrais encore une gifle de sa part. C’est certain… J’évite d’y penser et viens demander à Cindy. Je passais ma journée avec elle après tout, il serait impoli de parler et penser d'une autre femme.

- « Alors ? Tu comptes faire quoi comme spectacle ici ? Une video ou autre ? Raconte-moi, voir si je peux te prêter mon talent et t’aider. »

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Cinderella Glaas

Lun 23 Oct 2023 - 13:38

Contre ton gré, ta queue se mettait à battre de droite à gauche, rendant plus compliqué le maintien de ta boule, mais pas impossible. Cet homme était un beau parleur, cela t’agaçait moins que cela te rendait heureuse d’être complimentée, mais dans tout les cas, ça te gênait d’être prise par surprise comme ça.

“Mph! Tu es chanceux que j'aime les compliments.”

Ne répondant pas plus, tu essayais de calmer ta queue et de reprendre ton observation. Quel couleur irait bien où pour avoir quel lumière, où placer les caméras, les micros, les lumières … Tout prenait place dans ta tête, mais tu étais interrompu par les plaintes de ton chauffeur.

“Qu’importe, je n’aurais qu’à les prendre à quelqu’un d’autre.”

En d’autre terme, les voler, mais à tes yeux, tout t’appartenais, tu ne volais rien. Tu donnais tout simplement une meilleure utilité à ces objets. Tu admettais néanmoins qu’il ne te faudra pas trop changer le lieu de base. C’est un sacré gain de temps sur ton planning.

“C’est déjà ça de gagné, c’est un bel endroit.”

Venait maintenant la question de ce que tu comptais faire ici, et tu y avais déjà réfléchi. Notre Dame de Paris. Plus un roman qu’un compte, il restait néanmoins une énorme influence tant les pièces de théâtre cherchant à l’adapter se démarquent du lot.

“Notre Dame de Paris, un roman de Victor Hugo, mais quelque peu écourté. Potentiellement faire ça en plusieurs parties pour rester dans les délais.”

Cela serait un projet de taille en vérité, qui plaira probablement à tes abonnés, mais tu n’étais pas sereine à l’idée de changer tes habitudes. Ton beau-père proposait son aide, il savait jouer au moins ?

“Tu … Veux aider ? Hum, et bien, huuh… Peut-être te faire auditionner pour jouer le chef des gardes, ou aider à installer l’insonorisation. Je trouverais quelque chose à te faire faire.”

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Charle Weisz

Jeu 9 Nov 2023 - 19:22

Chanceux ? Vraiment ? Je ne sais pas pour le coup, mais c’est vrai que j’ai surtout de la chance de l’avoir rencontré, elle. Cette petite peste voleuse de voiture. Tout le monde tombe sous le charme de mes compliments, mais je ne complimente pas tout le monde… Surtout aussi sincèrement. Et disons que… Sa queue était une indication très claire de son état moral et de sa joie. La rendre heureuse était pour moi le simple, mais le plus gratifiant des bonheurs.

Ah… Elle avait déjà des envies de vols. Tout ça pour satisfaire son besoin du spectacle. J’en ai connu des voleurs, mais elle ? Un vrai cas particulier… Mais je préférais ça. Contrairement à un voleur qui fait qu’accumuler ses fortunes, elle voulait seulement en obtenir plus pour continuer son rêve. C’était simple, mais véritable. Ça venait du cœur, et même si c’était mal de voler, ce n’était pas pour de mauvaises intentions, c’était juste… Égoïste ahah.

Au moins, elle admettait que c’était un bel endroit et sa réponse fut tout aussi intéressante. Notre-dame de Paris, mais plus court. Un roman de Victor Hugo qui j’avais déjà parcouru par le passé. Elle avait l’envie de le faire en plusieurs parties afin de rester dans les délais. Ahlala, la vie de réalisateur, acteur et scénariste. Une tache fort bien compliquer pour une aussi jeune femme. « Voilà un projet massif, mais fort admirable. »

Je lui propose donc mon aide et elle me donna deux rôles possibles, auditionner ou installer l’insonorisation. Je croise les bras, réfléchissant attentivement. « J’aurais été blessé si tu avais décidé de me donner le rôle de Quasimodo, mais le chef des gardes ? Ceux qui capturent Esmerelda ? Je pense pouvoir prendre ce rôle. Jouer le méchant n’a jamais été un souci. » Je lève ensuite le regard, admirant une fois de plus le bâtiment. « Mais l’insonorisation. Je peux clairement aider, à installer tout ceci, sauf qu’il faudra m’indiquer ce que je dois faire. »

Je place alors mes mains dans mon dos, sautant sur place et frapper mes talons ensemble en l’air avant de retomber… Mais pas sur le sol. Je flottais un petit centimètre au-dessus du sol. Comme si je venais de faire un tour de magie, je commencerais à marcher de plateforme à plateforme invisible, utilisant mon alter pour marcher sur un escalier invisible. Je commence alors à m’avancer, sautant de plateforme en plateforme, restant en l’air. La musique me revenait doucement en tête et d’une voix clair et limpide, entraîner sur de nombreuses années en faisant les chœurs de l’église, je me permets de chanter la mélodie, dansant solitairement en l’air.

Paris se réveille, quand les cloches sonnent.
Dans les tours de Notre-Dame.
Le pêcheur se poissonne, le mitron mitronne,
Sous les tours de Notre-Dame.
Le bourdon éclate en milles tonnerres,
La clochette légère tinte claire.
Et l'on dit que c'est l'âme de Paris qui s'enflamme
Quand sonnent, les cloches de Notre-Dame.

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Cinderella Glaas

Ven 10 Nov 2023 - 16:22

Charles semblait mal comprendre tes intentions, prenant étrangement pour compliment de ne pas finir dans le rôle de quasimodo. Quelle erreur, c’était simplement là un désir de ne pas mettre d’amateur dans un rôle principal. Mais si c’était ainsi qu’il décidait de le comprendre, tu n’allais pas lui retirer ce plaisir. Il ne se trompait pas néanmoins sur l’importance du travail à venir.

“Oui et bien il faut toujours trouver un moyen de voir plus grand. Sinon on tombe dans l’irrelevance.”

Tu ne te faisais pas d’illusion, cela n’allait pas être facile, mais tu te débrouillerais. Seule, apparemment, comme ton père adoptif ne pouvait pas t’assister pour la préparation de la scène. Cela ne l’empêchait pas de faire le paon en utilisant son alter pour se donner l’impression de voler. La nature était quand même une sacrée salope, tu tuerais pour avoir cet alter plutôt que celui que tu as. Par contre, tu croises les bras au-dessus de ta tête en forme de X sans plus attendre.

“Pas de chanson. Jamais de chansons. Je fais du théâtre, pas des comédies musicales. Puis, au cas où tu l’aurais oublié, je n’ai pas de joues, je ne peux pas chanter.”

Être à moitié dragonne avait beaucoup d’inconvénient, si tu voulais simplement être une vilaine ou une héroïne, ton alter en ferait saliver plus d’un, mais tu n’avais aucune de ces inspiration. Tu n’avais pas de grande vision pour le monde, d’ambition, de responsabilité. Tu voulais simplement exporter ton art, toucher des gens à travers et leur montrer ce qu’était la beauté, transcendant les alters et leur usage ou non. Tu voulais faire de l’art pour de l’art.

“Puis le plus important, je n’ai pas envie d’avoir ma chaine bannie. Il y a trois entité qu’il faut pas titiller : Sayuri, L’IRS et les avocats de Waltey”

Dans cet ordre décroissant de dangerosité à ses activités sur le net.

“Tu peux porter une armure par contre, c’est déjà bien non ? Il me faudra tes mesures pour la commander par ailleurs.”

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Charle Weisz

Mar 14 Nov 2023 - 17:24

Fallait-il vraiment toujours voir grand pour ne pas être non pertinent ? Selon moi, non, voir grand est toujours la même chose. Une fois qu’on a vu grand, on continue de grimper et de grimper, sans jamais s’arrêter. Une chose malsaine. Mais j’avais trouvé un remède à cela ~ Grimper différemment. On ne peut pas se permettre de grimper aussi haut et grand qu’on veut. Mais on a nos limites… Sauf que grimper explore seulement une seule de nos limites et l’être humain en a tellement ! … Ce serait insultant de ne pas varier nos plaisirs et sur quoi on se pousse.

Mais je ne pense pas que Cindy voudra bien m’écouter. Non, trop d’ego. Comme Sayuri. Elle se ressemble en certains points. Surtout qu’en plus de ne pas vouloir m’écouter, elle ne voulait pas m’entendre chanter. Oooh… Je tire une tête fort déçu, notamment lorsqu’elle me rappelait qu’elle ne sait pas chanter. Prenant cette fois le rôle d’un mime, j’attrape une corde invisible et me fais descendre de ma plateforme alors que je fais descendre la corde. Vrai que je ne devrais pas abuser de cela face à elle. La pauvre, elle voulait aussi chanter. Un théâtre avait tellement plus d’outils avec une chanson…

Dommage encore, j’ai bien l’impression que Cindy refuse d’améliorer ou juste rajouter des cordes à son arc. Peut-être que je pourrais lui en trouver d’autres. Mais elle marquait un point, les droits d’auteur sont plus dangereux que la police pour les voleurs. Je rigole alors doucement à sa répartie, sachant qu’elle mettait à la même échelle ma très chère et belle Sayuri, l’IRS et les fameux avocats de Waltey. Je peux la comprendre.
Aller, Sayuri n’était quand même pas si pas méchante… Si ?

Elle essaye alors de me reprendre en disant que je pourrais porter une armure. Elle aurait juste besoin de mes mesures ? Mesure ? Oooh, ça fait longtemps que je ne les ai pas faites ? J’écarte mes bras, m’observant minutieusement. « Je n’ai pas mes mesures sur la main et ça fait longtemps que je n’ai pas mesuré cela. Tu as un mètre-ruban sur toi ? »Je pourrais facilement les faire, mais je n’ai pas de mètre-ruban. Et même avec mon alter, je ne pourrais pas avoir une mesure précise et correcte.

- « À part l’armure et le manque de musique, tu as des idées pour rendre cela grandiose ? Tu veux que j’essaye de soudoyer ta mère pour qu’elle vienne jouer ? » Je rigole en sachant très bien que j’allais SOUFFRIR à essayer de la ramener, mais… J’aime tenter l’impossible. Je me demande alors aussi soudainement… Si elle ne savait pas chanter, est-ce que Cindy sait jouer des instruments ? Et est-ce que ça lui est nécessaire ? J’ai bien l’impression qu’elle adore le théâtre, mais elle n’a pas l’air d’être ceux qui veulent juste AVOIR le rôle principal. Dommage, je suis certain qu’elle serait aussi belle que Sayuri en grandissant, elle devrait utiliser cette beauté à son avantage. Elle pourrait être une magnifique actrice. Je le sens.

- « Cindy ? … Est-ce que tu sais jouer d’un instrument ? » Son alter pouvait la gêner, mais ça ne pouvait pas l’empêcher de jouer tous les instruments au monde.

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Cinderella Glaas

Mer 15 Nov 2023 - 12:58

Du matériel de mesure sur soi ? Bien sûr, dans ton kit que tu laisses généralement dans le coffre. Il y avait de tout dedans, du matériel de crochetage, des cordes, des rubans mesureurs, des menottes et de quoi raccommoder ses tenues de vilains. Et des masques ! Tu es une professionnelle après tout, d’ailleurs,tu devrais commencer à prendre des photos des lieux. Que faire avant, les photos ou les mesures ?

“J’en ai dans la voiture, avant je vais prendre des photos pour travailler sur la composition, alors ne te mets pas devant l’objectif d’accord ?”

Ton téléphone était vraiment une mine d’or pour ton travail, que ce soit les notes, les photos, les contacts … tu devrais probablement fermer boutique si tu le perdais, heureusement tu faisais une sauvegarde sur disque dur à chaque fois que tu rentrais. Tu commences par prendre l’entrée en photo, puis les mosaïques, des vues d’ensemble, sur le balcon, les escaliers, tout au final. Tu glissais même une photo de ton paternel adoptif pendant qu’il parlait encore de sa belle et pas si tendre.

“Des idées j’en ai beaucoup, il va falloir que je fasse le tri en les notant et en voyant ce qui est faisable et ce qui serait contradictoire. Il faut aussi que je fasse gaffe à ce que je peux faire ici sans me faire choper par la mairie.”

Tu te laissais un peu de temps pour réfléchir, est-ce qu’inclure Sayuri serait possible ? Tu en doutais énormément, vu qu’elle était toujours occupée et aigrie. Puis, quel rôle lui donne Esmeralda ? Tu n’avais pas très envie de supporter ses remarques durant ta pièce de théâtre, encore moins qu’elle dise directement non.

“On verra, probablement pas. Moins elle m’a dans les pattes, le mieux elle se porte j’assume.”

Tu avais une bonne cinquantaine de photos de l’endroit, il ne te restera qu’à avoir quelques plans, et tu pourras commencer à travailler sur la composition. Probablement une bonne grosse nuit blanche en perspective.

Tu ricanais en regardant tes photos, tout s'imbriquent dans ta tête, tu débordais d'idées et tu n’avais qu’une hâte c’était de les poser sur papier avant de les réaliser. Mais ton fil de pensé a été interrompu par Charle. Un instrument ? Pourquoi est-ce qu’il demandait ça, il pensait peut-être que faire sa propre musique pour la bande son serait une bonne idée ?

“Mmh, je pourrais commander une bande son à quelques artistes underground et la réarranger sur ma table de mixage.”

Tu ne prenais pas la question de ton paternel adoptif dans le bon sens. Mais la réponse était oui. Tu n’avais pas eu beaucoup d’occasion de pratiquer, mais tu avais appris les bases du piano et du violon. Cela te donnait un air un peu plus régal de savoir utiliser de si nobles instruments, puis tu avais été beaucoup inspiré par la vidéo “The Death of a Violin”.

“Cela va me faire beaucoup de travail, je dois définitivement étendre ma deadline à un mois. Je ferais mieux d’annoncer tout ça.”

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Charle Weisz

Lun 27 Nov 2023 - 17:30

Elle voulait d’abord prendre des photos de l’endroit… Moi, je voulais juste reprendre mes mesures afin que ça soit vite réglé… Mais il est vrai qu’on pouvait prendre notre temps un peu. Rien ne pressait et je n’avais pas à la bousculer. Les artistes ont besoin de prendre leur temps et de réfléchir correctement à ce qu’ils se préparent à faire. Je pourrais toujours prendre mes mesures à la maison après tout !

Cindy fut claire, je ne reste pas devant l’objectif. Donc, je viens trouver une vieille pierre écroulée sur le côté et m’assois dessus en lui proposant de voir si sa mère voudrait jouer dans son spectacle et si elle avait des idées en plus pour le spectacle. Elle commence en me disant qu’elle avait beaucoup d’idée, mais essayerait d’abord de se concentrer sur ce qui est faisable sans se faire choper par la mairie. Vrai, d’une certaine façon, je sentais que son spectacle était plus compliqué qu’un vol de musée… Est-ce qu’elle a pris une photo de moi ? Nan, je dois imaginer des choses. Je préfère juste fixer le ciel à travers le toit endommagé et respirer l’air frais autour de nous.

Ce que je n’imagine pas, c’est sa rancune envers sa mère. Ma pauvre Sayuri en prenait droit dans la gueule avec elle. Cindy ne retenait pas sa langue de vipère… De dragon, et assumait des choses graves avec elle. Des choses qu’elle ne devait pas penser au fond de son cœur.

Alors que la princesse semble occuper à regarder les photos sur son téléphone, je lui demande soudainement si elle sut jouer d’un instrument, sauf qu’elle reprend cela d’une mauvaise façon. Moi qui voulais plus découvrir sur elle, la voilà qu’elle pense à plutôt commander une bande son et des artistes underground. Je soupire en l’écoutant continué, disant qu’elle devra étendre sa deadline. Je me relève et viens lui ébouriffer les cheveux avant de lui faire un léger clin d’œil. « Tu ferais surtout mieux de ne pas te tuer à ta tâche Princesse. On peut vivre de nos passions, mais pas si elles nous tuent. »

Une simple leçon de vie. Oui, nos passions pouvaient prendre de notre temps et on doit sacrifier des choses pour, mais une passion qui nous tue au travail ne vaut pas le coup… Sauf si on aime se tuer à la tâche… Heh, les workaholiques. Je ne les comprendrai jamais vraiment… Mais oui en fait… C’était étrange et difficile à définir. Peut-être que cette leçon de vie n’était pas vraiment claire. « Et pour l’instrument, je parlais de savoir si TU savais en jouer… » Je lève le regard alors, un moment souriant. « Tu veux prendre une photo de plus haut ? » Je ne pouvais pas faire son travail, mais je pouvais lui donner mes outils qu’elles puissent faire bien plus qu’elle ne pourrait.

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