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Surnom :
As'Age :
33 ansGenre :
MOrientation sexuelle
PanDate & lieu de naissance :
24/10/2243, PortlandNationalité :
AméricaineParticularité :
-Ce qu'il.elle pense de la situation à San Francisco :
Il ne se sent pas concerné, se contente de mener sa petite vie et de voir ce qu'il adviendra.Super-Pseudo :
MystOrganisation criminelle :
Une organisation sans nom, spécialisée dans le vol et le trafic d'œuvres d’artQuel est son but en tant que vilain.e ?
Foutre le bordel et tuer l'ennui, expérimenter de nouvelles choses.Taille & Poids
1m92, 95 kilos.Morphologie
Athlétique, musclé, corps en V.Visage
Un visage aux traits fins et anguleux, un nez droit, aux narines étroites, des lèvres fines.Cheveux
Noirs, courts, lisses et en bataille.Yeux
Gris, en amande.Style vestimentaire
Principalement du streetwear.Particularité
Fume comme un train tchou-tchou, cicatrice sur le ventre, tatouages et piercings.Alter/Capacités
Ses rêves d'étoiles, de nébuleuses et d'atmosphères étrangères, il leur a fait un seppuku propre et concis. Il est pire qu’une fleur, il fane à la vitesse de la lumière. Il ne se remettra jamais d’un amour qu'il n'a jamais eu, d’une personne qui ne l'a jamais vraiment regardé. Du père qui n'a jamais été là ou des rires qu'il a refoulés en fronçant froidement les sourcils. C’est ça sa tragédie, d’être tout dans son absence, d’exister dans le négatif. C'est un déficit, il accumule les zéros en-dessous du moins.
Un manque, peut-être, de cette force de caractère, de cette volonté à vivre, et il se définit comme ça; comme ce gars qui ne cherche pas à prendre plus que ça la parole, comme ce gars qui, oui, bien sûr, accepte de boire un coup avec vous, mais ne vous recontactera pas. Il n'est pas froid, ni distant, juste pas intéressé, et ne cherche pas à être intéressant. A quoi bon s’encombrer quand on sait que ça finira par éclater ? Il accumule les relations superficielles et éphémères. Il n’aime pas les promesses car on ne sait jamais si on pourra les tenir.
Vivre est la pire des punitions, la plus mortelle des maladies. Il aurait aimé ne jamais venir au monde. Ça aurait fait plaisir à sa mère. A son père aussi, d’ailleurs. Et s'il mourrait demain, il n'est pas vraiment certain que quelqu’un viendrait pleurer sur sa tombe. Il a des troubles de dépersonnalisation/déréalisation, dissocie comme il respire. Il est nonchalant, excessivement détaché. De lui, de ce monde. Il peut s'interrompre en pleine conversation suite à une pensée soudaine, changeant brusquement de sujet au cours d'une conversation ou s'arrêtant simplement d'écouter. Ce qui, il faut le dire, peut facilement agacer. C'est le bordel dans sa tête, toujours.
La bonté le dérange, il préfère les coups aux mains tendues. Il peut sembler parfois désagréable de prime abord, quand il ne drague pas, mais c'est surtout une carapace pour se protéger. Il affiche plus de défauts qu'il n'en a réellement. Car il est faible et il le sait. Le fait de s'attacher le terrifie. Parce qu'il sait qu'il est du genre à trop donner, au point de s'oublier et de disparaître dans les désirs des autres. Quand il aime, c'est sans compter. Et il ne veut pas recommencer à prendre la même route que par le passé.
Il est beau parleur, sait charmer bien qu’il ne cherche pas de liens durables qu’il soient amoureux ou amicaux. C’est un bon vivant d’apparence, il se force de l’être pour ne pas tomber au fond du gouffre. Il se montre souvent inconscient et imprudent. Il n'a pas peur de grand-chose car il se fiche de ce qui pourrait lui arriver. Il stresse pourtant si facilement pour les autres. Il ne dort que très peu, passant bien trop de temps à réfléchir au point d'en oublier le temps qui passe. De toute façon, il a des terreurs nocturnes et passer une bonne nuit est un rêve lointain pour lui. S'il est très doué pour prendre soin des autres, ça n'est pas le cas quand il s'agit de sa personne et son désamour pour les lois à tendance à lui faire prendre plus de risques qu’il n’en faudrait.
Le silence retombe, lourd et assommant, laissant place à une tension palpable. Le père se perd. Il ressent tout son amour dans ce dernier effort qu'elle fait pour le mettre au monde. Il n'a pas le droit de sombrer, cet enfant c'est son fardeau, l'écharde au fond du cœur qui ravive le souvenir de ce qu'il lui a pris. Il ne peut pas l'aimer. Il ne pourra jamais. Il ne sera jamais le père que Veerle voulait qu'il soit, il n'a plus la force d'avancer, pas sans elle. Ils la mettent en terre alors qu'il garde l'enfant dans ses bras. Il est chaud son corps, ça lui fait un bien fou et le déchire à la fois, parce qu'il lui a ôté toute sa chaleur et il ne peut même pas lui en vouloir. Alors il s'abandonne, il s'oublie contre un corps inconnu, se perd en lui. Il ferme son esprit un instant et fuit cet enfant qui lui fend le cœur. Il ne veut plus le voir, sentir ce souffle contre sa peau, car chacun de ses souffles il les lui a volé; à cette femme douce et dévouée, à son soleil désormais calciné.
Il se déteste de le détester, il est faible, bien plus qu'il ne veut se l'avouer. Sa femme aurait du survivre, c'est le genre de choses qu'on ne lit plus que dans les histoires d'un autre temps, elle était trop fragile, malade, usée par le poids de son héritage, une maladie ancrée dans ses gènes dont cet enfant, tout ce qu'il reste d'elle, devra probablement souffrir également ravivant un souvenir trop vif. Il a neuf ans et il s'en va, se lance à corps perdu sur les routes. Son père est tout ce qu'il a et même ça, il ne l'a pas vraiment. Les rares fois où il se donne la peine de rentrer il hante la salle à manger. L'enfant entend alors les bouteilles rouler, de même que son géniteur pester contre l'horloge, hurler qu'elle se moque de lui. Aster se glisse alors hors de son lit, ses petits pieds rencontrant le carrelage gelé. Il s'arrête, frissonne sous la morsure du froid avant de s'avancer d'un pas feutré le long du couloir, s'arrêtant sur la porte entrouverte.
L'horloge les observe alors de ses douze yeux narquois cette triste mascarade où le père enchaîne les verres, tentant désespérément de retrouver sa femme au fond de son verre et l'enfant, inerte, n'ose jamais franchir cette porte et lui rendre cette chaleur dont il a tant besoin. Le tic tac blesse, les secondes martèlent les "Tu l'as perdue." alors que les minutes chantent les "C'est ta faute." Chaque heure sonne le glas, le coucou qui ne sonne plus lui intime un "Elle ne reviendra plus." Ils restent là, dans deux mondes parallèles, en silence jusqu'à ce que la tête du père ne flanche, venant s'écraser sur la table. L'enfant retourne alors dans sa chambre jusqu'au lendemain où l'homme se glisse dans les draps de ce lit trop grand qu'il partageait avec sa femme autrefois; une odeur d'alcool ou un parfum étranger lui collant à la peau. Les seuls échanges avec son père portaient sur sa virilité, la ressemblance de l'enfant avec sa défunte mère l'agaçait, il tentait donc de creuser l'écart en faisant de son fils un homme, un vrai.
Aster est las de ce quotidien désaxé, alors il quitte Portland avec pour seul baluchon sa désillusion, avance malgré ses godasses trop petites - son père n'ayant pas suivi la croissance rapide du bambin - et la soif qui le gagne. Il se fait arrêter bien vite par des policiers, on le renvoie chez lui. Son père ne hurle pas, son regard est toujours aussi vide mais cette fois, c'est différent. Il est plus serein, Aster le devine dans son regard, son départ l'a soulagé. Le lendemain, il le retrouve effondré, c'est la première fois qu'il le voit pleurer. La première fois qu'il s'excuse. Il lui dit qu'il ne peut pas le garder. Ça, il le sait. Il a toujours su qu'il n'avait pas sa place entre ces murs lourds d'une histoire dont il ne sait rien mais subit les répercussions. Il quitte Portland pour San Francisco, on l'envoie chez une tante éloignée.
Il trouve enfin sa place dans cet environnement détaché de son histoire. Il s’en invente une, deux, trois… il se perd dans ses mensonges mais personne ne sait qui il est à San Francisco, Portland est loin derrière lui. Il est sociable mais a du mal à créer des liens réels avec les autres. On lui diagnostique un trouble de la dépersonnalisation/déréalisation. Il s’égare dans ses histoires, ne sait pas qui il est vraiment, n’ose pas se poser la question. Son esprit fait tout pour fuir cette réalité qui l’a trop longtemps étouffé. Il se prend d’amour pour les arts, y vit des aventures palpitantes et se renferme sur lui-même, un temps.
Avec le temps il s'émancipe des écrivains, se fait son propre avis, développe ses goûts et fait un tri dans ses passions, cramant les livres considérés comme inutiles et hissant les autres sur un piédestal. Son mépris des humains s'efface, il développe une fascination pour ces créatures qui inspirent ses dieux oubliés, elles sont à l'image des livres, des mystères à décortiquer. Pendant ce temps sa tante lui fait part de ses inquiétudes concernant son développement social. Alors il se fait des “amis” ou selon son point de vue des personnes à observer, découvrir et délaisser à l’image des bouquins.
Du haut de ses 20 ans, il pense tout savoir. Il a lu tant d'histoires, tant d'existences ont parcouru ses synapses qu'il ne trouve dans les humains que le pâle reflet des écrits qu'il affectionne, la belle prose en moins. Elle lui est arrivée comme un piano de cartoon en pleine tronche, Nothing. Elle a pris le nom de cette âme perdue si chère à mademoiselle Britte, lorsque de ces lèvres peinturlurées de noir s'est échappé ce nom, il s'y est tout de suite retrouvé pendu. Not, elle est différente de tous les humains qu'il a pu connaître, elle épouse ses élans de folie, les sublime des siens, elle frappe, gueule, il peut la blesser sans qu'elle ne verse une larme ou qu'une lueur de frayeur ne naisse dans son regard. Ils défoncent leurs âmes brisées dans l'espoir que leurs fêlures puissent s'épouser et former un tout.
Not en a vu d'autres, bien pires que leurs petits jeux, simples preuves d'affection. Elle a besoin qu'on comble sa solitude, elle s'adapte, non pas comme ces chiennes en quête désespérée d'attention, juste naturellement. C'est une passion dévorante et destructrice. Elle le fascine, à l'image des muses sombres qui animaient la plume de Poe. Not et Aster, ils se développent en marge du monde, créant leurs propres croyances, expérimentant et repoussant toujours les limites. Le monde était un terrain de jeu et rien de pouvait les atteindre. Il commence à rentrer amoché, suite à diverses bagarres de rue, à s’adonner à des petits larcins. De fil en aiguille leurs fréquentations deviennent plus douteuses, de même que les rixes de gamins qui laissent place à des affrontements plus dangereux.
A la plus grande surprise d’Aster, Not l’abandonne pendant une baston à la sortie d’un bar où l’autre avait sorti un couteau. La dernière chose qu’il a vue c’est la jeune femme lui tourner le dos. On l’emmène à l'hôpital, Aster se sent vide. Le vide laissé par Not, du moins par l'image qu'il se faisait d'elle, le blesse plus que la blessure qu'il a dans le ventre. Elle vient lui rendre visite, il refuse de la voir, elle n'est plus rien. Non pas en raison de la trahison, il ne sait juste plus quoi faire d'elle. Il revoit son père pour la première fois depuis des années, il feint l'inquiétude, mais dans son regard on ne lit que l'agacement. La tante panique, tente de comprendre en vain.
Personne ne peut le comprendre. On le supplie de se faire suivre par un spécialiste. Il accepte mais se contente de jouer avec lui, ressortant des histoires et des sentiments qui ne sont siens. Il quitte le domicile de sa tante, enchaînant les petits boulots sans intérêt mais lui permettant de disparaître du jour au lendemain, arrêtant ses excès de petite frappe jusqu’au jour où un ancien contact au courant pour son alter vient lui proposer un job. Il accepte sans la moindre hésitation, voyant dans cette proposition une nouvelle aventure, il revêt le masque du vilain. Ça fait trois années qu’il est dans le vol et le trafic d'œuvres d’arts alternant avec les petits boulots en guise de couverture.
0 ans - Mère morte en couche
12 ans - Père alcoolique, le délaisse, il tente une fugue et on fini par le confier à une tante
20 ans - Commence les petits larcins et les bagarres qui deviennent de plus en plus intenses
25 ans - Se prend un coup de couteau et quitte le milieu de la délinquance, part de chez sa tante et commence les petits boulots
30 ans - On lui propose une mission de vol d'œuvre d'art, qui va déboucher sur des livraisons de tableaux volés et d'autres vols
33 ans - Aujourd'hui
Profil du joueur
Age : 33 ansFeat. : He Tian (19 days)
Alter : Typhomancer
Type d'Alter : Activation
Messages : 11
Points d'Expérience : 10
Date d'inscription : 01/11/2023
